Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The White Princess
Alors qu'Elizabeth d'York devait épouser Richard III, ce dernier est tué lors de la bataille de Bosworth et la jeune femme se retrouve mariée au vainqueur, Henry Tudor, qui devient roi sous le nom d'Henry VII. Désireuse d'aider le clan York, Elizabeth va cependant vite se trouver partagée entre deux allégeances.

Il y a quelques années, Starz et la BBC s'étaient associés pour produire une adaptation de The White Queen de Philippa Gregory, centrée sur Elizabeth Woodville, épouse d'Edward IV et future belle-mère d'Henry VII. Le résultat n'avait rien d'exceptionnel, à l'image du roman dirais-je. L'accueil assez frais du public et de la critique n'avait pas incité la Beeb à s'atteler au roman mettant en scène la fille d'Elizabeth Woodville, aussi est-ce un peu une surprise de voir Starz en solo s'y mettre tout de même alors que plus grand monde n'attendait cette adaptation. Cette fois-ci, je n'ai pas lu le roman d'origine, mais on reste dans sa lignée.

À une exception près, le casting est entièrement renouvelé, sans que cela y change beaucoup, à l'exception de Michelle Farley qui reprend le rôle de Margaret de Beaufort et se révèle bien moins agaçante qu'Amanda Hale. En revanche, on conserve cette idée moisie d'une Elizabeth Woodville pratiquant la sorcellerie (avec effets, si seulement c'était juste pour représenter les superstitions de l'époque!), et d'établir que Perkin était bien le prince Richard.

Cette mini-série est dans la lignée de la précédente: on voit qu'elle manque de moyens, tout est très propre et sage, surtout quand on la compare aux récents succès dans le domaine de la série en costumes où on intrigue à qui-mieux-mieux. D'un autre côté, elle ne tombe pas dans les mêmes excès et cette fadeur est parfois reposante.

La distribution sauve les meubles. Jacob Collins-Levy est sans doute bien trop mignon et propret dans le rôle d'Henry VII, mais on ne cherche pas à en faire un personnage sympathique pour coller à son physique de prince charmant. Dans le rôle-titre, Jodie Comer porte bien la série avec un personnage placé dans une position intenable et qui ne peut que trahir les uns ou les autres. Notons une apparition de Rossy De Palma en Isabelle de Castille!

The White Queen a aussi le mérite de dépeindre une période peu traitée, coincée entre la mort de Richard III que l'on considère un peu vite comme la fin de la Guerre des Deux Roses et le règne d'Henry VIII, qui a tendance à éclipser celui de son père.

Malheureusement, la réalisation et la plupart des dialogues restent trop plats pour marquer les mémoires, même si la série a ses moments, entre le sort tragique des enfants de George, duc de Clarence ou l'évolution d'Elizabeth. Cela se laisse néanmoins regarder mais un tel sujet méritait un traitement un peu plus incisif.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 14 Juin 2017, 16:41bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".