Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The White Queen
Elizabeth Woodville, privée de ses terres suite à la mort de son mari, plaide sa cause auprès du roi Edward IV, qui tombe sous son charme. Une fois mariée et emmenée à la cour, Elizabeth tente d'accorder les meilleures places et alliances pour sa famille, s'attirant bien des ennemis, d'autant qu'il y a encore pas mal de prétendants au trône en lice.

Après le livre (très moyen) voici l'adaptation par la BBC. Le premier épisode est de loin le plus faible, et même si heureusement la mini-série se bonifie au fur et à mesure, il reste de gros défauts globaux. Le budget est visiblement limité, avec des décors qui semblent être des demeures classées que les touristes viennent tout juste de quitter, et la mise en scène est très plate tout comme la musique (signée John Lunn, et si sa patte est reconnaissable, rien d'accrocheur comme pour Downton Abbey ou Little Dorrit). Un exemple flagrant est une scène où Isabel Neville raconte à sa sœur les affrontements entre leur père et les Lancastre au moyen d'ombres chinoises: une façon de palier au manque d'argent nécessaire pour des batailles en flash-back, qui aurait pu être très poétique, mais le résultat est complètement anodin. Les dialogues, même s'ils paraissent naturels, souffrent aussi de ce manque de relief, purement fonctionnel, oubliable, et parfois même répétitif.

Le scénario incorpore également des éléments qui m'avaient déplu dans le livre (la survie du prince Richard) et pèche dans la caractérisation des adversaires féminines d'Elizabeth. Si Margaret d'Anjou a une réputation sans doute pas usurpée, Margaret Beaufort présentée comme une bigote est un peu pénible, et semble noircie uniquement pour qu'Elizabeth ait un rôle plus positif alors qu'après tout, elles désirent juste la même chose pour leurs enfants, avec autant de droits. le personnage d'Anne prend également un tour assez déplaisant mais on évite de trop la charger, et elle a le mérite d'être vraiment développée par rapport au livre.

Cela posé, et même si la série ne boxe pas dans la même catégorie que Rome ou même Les Borgias, elle se laisse suivre, devient plus intéressante dès lors qu'on passe le cap de la romance entre Edward et Elizabeth et qu'on se plonge dans les intrigues... Et que Richard de Gloucester prend du galon. Car si le casting est dans l'ensemble très solide, le Gallois Aneurin Barnard, sorte de mélange entre Elijah Wood et Rufus Sewell; est certainement la grosse révélation de la série, et son personnage est bien servi, devenant de plus en plus sombre que la série avance tout en étant innocent des accusations majeures contre lui, et physiquement on a un équilibre entre un physique agréable tout en étant bien plus frêle et maladif que ses deux frères. Un acteur à suivre, en tout cas.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 5 Septembre 2013, 15:47bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".