Par une pluvieuse journée d'un mois de février qui n'en finit pas, le jeune Harvey Swick, qui croit bien mourir d'ennui, reçoit la visite d'un étrange personnage, Rictus, qui l'invite à passer autant de temps qu'il voudra dans la Maison d'un certain Mr Hood, un endroit paradisiaque où tous ses voeux seront exaucés. Harvey accepte et découvre un endroit enchanteur, où les saisons défilent en une journée et où c'est Noël tous les soirs. Comme on s'en doute, c'est trop beau pour être vrai.

J'ai découvert Le Voleur d'éternité de Clive Barker dans le CDI de mon collège, il y a plus de dix ans, et la lecture m'avait vraiment marquée. Difficile d'oublier Rictus, Marr et les autres, et certaines illustrations, de la main de l'auteur, restaient fraîches dans ma tête. Malheureusement, le livre publié chez Pocket Jeunesse était introuvable. Je suis tombée sur The Thief of Always par hasard, au rayon adulte d'une librairie anglaise et je l'ai acheté aussitôt.

C'est typiquement le genre de livre qui s'apprécie à tout âge. Le thème classique du lieu paradisiaque qui cache une réalité sinistre est particulièrement bien exploité, et c'est difficile de ne pas frissonner. Même si des années après je me souvenais précisément de certaines scènes, j'ai trouvé le même plaisir à le relire.