Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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RockNrolla

Archie travaille pour Lenny Cole, un caïd londonien qui se livre notamment à un juteux trafic immobilier. Jusqu'au jour où il fait affaire avec Youri, un Russe qui n'a pas l'intention de se laisser arnaquer.

Guy Ritchie avait plutôt bien commencé sa carrière avec des polars british choraux, un brin déjantés, Arnaques, crimes et botaniques et Snatch. Puis, avec un À la dérive avec sa Madonna d'épouse et Revolver, il aurait atteint le tréfond (du moins c'est ce que j'ai entendu dire par à peu près tout le monde, n'ayant pas vu les films). Un divorce plus tard, voici RockNrolla, annoncé comme la première partie d'une trilogie, où Ritchie tente de renouer avec ce qui l'a fait connaître. Avec succès?

Franchement, j'ai failli me barrer pendant la première demi-heure: enjeux flous, voix-off trop présente et surtout, ce qui faisait l'identité de ses premiers films, mise-en-scène clinquante et dialogues travaillés et crus, était là mais paraissait trop forcé et c'était bien pénible. Je suis restée et bien m'en a pris. On voit enfin à peu près où va le film, le RockNrolla du titre apparait enfin (même s'il est sous-exploité, mais on verra la suite) et on a droit à des scènes bien absurdes comme la poursuite avec les deux russes increvables.

De plus, les acteurs semblent bien s'amuser, avec une mention spéciale à Mark Strong (d'autant qu'il a un rôle bien plus important que ce que le synopsis et l'affiche laissaient présager) mais aussi Idris Elba, Gerard Butler, et bien d'autres (et Bronson Webb fait encore une apparition même s'il doit encore dire trois mots. Vous ne connaissez pas forcément son nom, mais vous l'avez tous vu passer au moins une fois: entre Harry Potter, Kingdom of Heaven, Atonement ou The Dark Knight, on n'échappe pas à Bronson Webb. Sérieusement, j'adore ce garçon. Je ne m'attends jamais à le voir, et hop, il apparait à l'écran comme un diable qui sort de sa boite).

Bref, pas une réussite, Ritchie menace quand même de sérieusement tourner en rond, mais d'un autre côté ça rassure un peu.

potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 23 Novembre 2008, 21:55bouillonnant dans le chaudron "Films".