Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!
Bilbo et les Nains sont enfin parvenus à Erebor mais ont réveillé la colère de Smaug, qui fond vers Esgaroth tout feu tout flamme. Pendant ce temps, Gandalf est toujours prisonnier du Nécromancien à Dol Guldur.
J'attends les volets du Hobbit avec nettement moins de ferveur que ceux du Seigneur des Anneaux il y a désormais plus de dix ans. Ce qui ne m'a pas empêchée d'apprécier chaque film malgré leurs défauts (qui étaient souvent présents dès La Communauté de l'Anneau mais Jackson ne bénéficie plus de l'effet de surprise et surtout ne s'est pas attaqué ce coup-ci à un livre réputé inadaptable). Cet ultime voyage en terre du Milieu (avec cette équipe en tout cas) ne fait pas exception. Des défauts, il y en a à la pelle mais je ne peux pas bouder mon plaisir devant le grand spectacle de fantasy épique offert. La version cinéma est étonnamment courte (moins de 2h30) et ne souffre pas de temps mort mais parait en contrepartie assez saccadée par endroit. Surtout, le choix d'un cliffhanger l'année dernière parait encore moins pertinent que l'année passée puisque l'attaque d'Esgaroth et la mort de Smaug, fort réussie au demeurant, ne s'éternise pas. Le cas du Nécromancien est également vite réglé, de façon un peu moins heureuse car il est difficile de représenter les démonstrations de magie et de puissance des Istari et de Galadriel (on se souvient du combat de chiffonniers entre Gandalf et Saroumane et de la tentation de l'anneau sur Galadriel dans La Connumauté de l'Anneau. Ce n'est pas pire dans ce film mais pas franchement mieux non plus).
Une fois cela évacué, on peut se concentrer sur Erebor et la fameuse bataille qui menace. La paranoïa de Thorin atteint du mal des dragons (qui ne fait que s'ajouter à son caractère déjà ombrageux et orgueilleux) est bien interprétée et représentée, bien que la scène de sa prise de conscience soit moins convaincante. Quand les différences forces en présence sont enfin sur place, c'est une nouvelle fois l'occasion d'admirer la manière donc Jackson parvient à mettre en scène des mouvements de troupes et des charges épiques, malgré quelques outrances (ces vers n'étaient pas indispensables bien qu'heureusement peu présents. J'ai bien aimé l'espèce d'Oscar Pistorius version troll, en revanche). Contrairement à la bataille des Champs de Pellenor on va néanmoins vite se concentrer sur des mano-à-mano. Si Legolas est toujours égal à ce que l'on en a fait dans l'adaptation (mais j'ai pris le parti d'en rire et j'ai l'impression que si ça n'était pas déjà le cas dans Les Deux Tours ça l'est aussi désormais pour l'équipe du film), cela permet de mettre en valeur le sort de Fili, Kili et Thorin (pas de changement dans le body-count, ce que je craignais).
À côté de ces scènes grandioses il faut malheureusement composer avec les fautes de goûts habituels, certains dialogues tombant à plat, comme souvent du côté des Elfes. On ne s'en étonne plus de la part de Legolas, mais Thranduil, à qui Lee Pace est parvenu à insuffler beaucoup de classe contre toutes mes attentes), hérite cette fois-ci de répliques particulièrement tartignoles, sa dernière conversation avec son fils étant un sommet de maladresse pour annoncer la suite de l'histoire avec de gros sabots). Le personnage d'Alfrid ne s'imposait pas vraiment dans le volet précédent, on a visiblement décidé d'en faire ici le contrepoids comique, l'ensemble du film étant plus sérieux et les Nains plus vraiment là pour ça. J'aime bien Ryan Gage qui fait ce qu'il a à faire, mais son personnage cumulant tous les défauts et régulièrement mis en avant pour faire montre de sa lâcheté et de sa fourberie est juste lassant. Plus réussi (sans doute parce qu'il n'est pas surexploité) était le Daïn de Billy Connelly, en mode Écossais frappadingue.
Comme d'habitude, donc, on passe de scènes sublimes dont on ne voit pas souvent l'équivalent sur grand écran à des passages où l'on se demande à quel moment Jackson et ses comparses ont pu se dire "ça c'est une bonne idée, gardons-le". Heureusement pour moi, mon enthousiasme pour les premières l'emporte largement sur les seconds et c'est non sans regret que j'ai dû dire adieu à la Comté.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 12 Décembre 2014, 13:59bouillonnant dans le chaudron "Fantasy".
En effet! Mais on sent quand même pas mal les coupes lors de la bataille: Thranduil qu'on laisse à un moment en difficulté mais qui a l'air de s'en être sorti sans une égratignure, les bouquetins qui sont sans doute arrivés avec l'armée de Daïn mais qu'on ne voit pas avant que Thorin et Cie les utilisent...
Enfin vu le dernier volet du Hobbit ! Et quel beau cadeau de Noël. Je suis ressortie absolument époustouflée par le spectacle visuel que Peter Jackson nous a offert. Peut-être était-ce l’émotion de quitter l’univers de Tolkien, l’ambiance de Noël ou tout simplement parce que les deux épisodes précédents m’y avait préparée mentalement, mais je ne suis pas ressortie déçue de la séance de cinéma, malgré les défauts bien visibles que tu as mentionnés. Par contre, j’ai beaucoup aimé la scène de Dol Guldur, en particulier parce que, n’ayant pas lu le livre depuis une éternité (mais la scène était-elle seulement dans l’œuvre originale ?), je ne m’attendais absolument pas à voir débarquer autant de grandes pointures de la Terre du Milieu. Les trois istari dans un même lieu, est-ce que cela n’est pas susceptible de déclencher un cataclysme, disons de la taille de la Comté^^ ? Je regrette que le dragon ait été terrassé aussi facilement, ce dernier était tellement bien réalisé ! Un personnage qui a lui trop monopolisé l’écran était celui de Tauriel. Dire qu’elle a plus de scènes que Bilbo. Quant à ces scènes… bon, tout a été dit. Il est aussi vrai que le montage était un peu étrange. Je n’ai pas fait le décompte, mais les personnages passent leur temps à apparaître sans crier gare, à croire qu’ils ont le pouvoir de transplaner ! Si le choix de Jackson de développer certaines intrigues parallèles pour étoffer l’histoire et préparer le terrain au Seigneur des Anneaux a de quoi satisfaire les grands fans de la saga, cela ne m’étonnerait pas que d’autres spectateurs se soient sentis un peu perdus au milieu de tous les sombres personnages. Je parie que beaucoup ont confondu Sauron et le Roi Sorcier d’Angmar, Gundabad et le Mordor et il faut dire que la caractérisation visuelle des « méchants » prête parfois à confusion (je n’ai pas arrêté de confondre Azog et Bolg). Avec des ennemis débarquant dans tous les sens, il fallait innover pour garder de l’effet. Du coup, j’ai trouvé que le dernier arrivé à la fête n’est jamais vraiment entré dans l’action. On commence par faire monter la mayonnaise avec les tambours et les flammes, rappelant les moments d’épouvante de la Moria, puis deux trois Orcs sortent de la pénombre, suivis d’une harde de gobelins terrassés par… deux nains ( je veux bien croire qu’ils soient fortiches, ces nains, mais au cinéma, ce genre de prouesse a beaucoup plus de mal à passer que dans un livre je trouve), d’autres bestioles peu sympathiques se profilent à l’horizon, « Dieu nous sommes perdus » mais non, les aigles arrivent ( je parie aussi que CinemaSins et autres HISHE vont se donner à cœur joie avec cette scène). Mais bon, c’est certainement le fait de déjà connaître la bataille du gouffre de Helm et la bataille des champs de Pelennor qui donnent cette fausse impression de déjà vu… Mais tout ceci est bien vite pardonné avec la très belle fin de la trilogie. Qu’en as-tu pensé ? J’imagine qu’elle était entièrement prévisible, mais j’ai quand même trouvé cette transition très habile. Au moins, cela tourne court aux tentations de « suite » du Hobbit, ou d’une préquelle intermédiaire avec le SDA. Mais quelque chose me dit qu’on n’en a pas forcément fini avec la Terre du Milieu. Même si Jackson a juré de ne pas le faire, il y aurait beaucoup de matière dans le Silmarillion…
Pour ma part je n’irai pas voir ce film, trop déçu par le précédent volet, les incohérences (Dol Guldur...), l’excès de numérique, le manque d’émotion, le triangle amoureux improbable, les approximations géographiques. Il parait qu’on ne sait même pas ce que devient l’Arkenstone ! Un comble, quand même… A trop vouloir rattacher cette saga à la trilogie du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson a dénaturé ce conte attachant pour le transformer en une machine à dollars. Ecoeurant...
Ben pour l'Arkenstone il n'y a pas vraiment de réponse nécessaire (la pierre doit rester où elle appartient), je trouve, même si là VL en apportera sans doute. La fin de la version cinéma est rapide mais quand on se souvient de ce que c'est pris Jackson sur la fin du Retour du Roi parce que beaucoup lui reprochait d'être interminable, on peut comprendre un choix différent.
Par contre, je comprends qu'on puisse être déçu de cette nouvelle trilogie, mais ce serait bien d'éviter les procès d'intention. Plus qu'une machine à dollars, je trouve surtout Le Hobbit plus personnel que Le Seigneur des Anneaux ce qui peut en effet dénaturer le récit original (notamment avec plus d'humour jacksonnien et son sens de la démesure) mais n'est pas forcément lié à des raisons d'argent.
En ce qui concerne le procès d'intention de Peter Jackson, c'est malheureusement le cinéaste lui-même qui livre les plus sérieux arguments: dans les bonus blu-ray du premier Hobbit, on apprend que le studio WETA avait travaillé sur les masques des Gobelins, les costumes des orcs etc. Peter Jackson n'a rien retenu et a choisi le numérique, moins cher... Du coup pas étonnant qu'il y ait si peu de paysages naturels dans ces volets !
Même constat commercial pour le choix d'une trilogie : au départ je croyais que le conte serait adapté en 2 films, suivi d'un un long-métrage inédit servant d'appendice, véritable lien entre les deux trilogies. Au lieu de ça, on se retrouve avec trois films interminables, et du coup Smaug est tué d'entrée de jeu au début du troisième opus. Le conte aurait très largement pu être adapté en deux film, sans ajouts inutiles. Mais visiblement la Warner a décidé qu'il fallait une romance... qu'on a failli avoir dans les Deux Tours ! Lyv Tyler devait combattre dans le gouffre de Helm, Peter Jackson avait même tourné les scènes, mais devant la colère des fans il a reculé...
Je ne suis pas du genre à bruler ce que j'ai vénéré mais oui, on peut parler sans problème d'une grosse dérive commerciale du réalisateur néo-zélandais, hélas...
Il était question de deux films au départ dont l'un devait servir de lien puis de deux films recouvrant le Hobbit en y intégrant des éléments des appendices (ce qu'on a eu, mais finalement en trois films et effectivement ce n'est pas un bon découpage). L'idée de départ d'un film utilisant les appendices pour faire un pont n'était de toute façon pas bonne (bonjour le film à sketch).
Pour ce qui est du replacement des maquettes et masques par des CGI il faut aussi prendre en compte les budgets exponentiels des films ces dernières années. Je préfère aussi généralement les effets en dur mais je ne crois pas non plus qu'il y a une technique plus noble qu'une autre (comme si les CGI c'était facile et qu'il suffisait d'appuyer sur un bouton).
Je ne suis pas fan de la romance et du fait d'intégrer un personnage de plus pour les quotas féminins mais là on est dans un problème bien plus vaste que ce qui touche à ce simple, le besoin de rajouter des femmes dans une histoire très masculine, et de mal le faire plutôt que d'accepter que certaines aventures se passent entre mecs et à côté développer des films avec des héroïnes qui ne soient pas des comédies romantiques (mais forcément, c'est plus risqué donc on se rabat sur cette technique). Mais le fait que tu parles du cas Liv Tyler montre quand même que ce n'est pas une simple question de sous et de dérive commerciale: malgré certaines contraintes de studio Peter Jackson met finalement peut-être davantage sa patte dans ces films que dans les précédents où il restait plus respectueux.
Même si je trouve Le Hobbit bien plus réussi, je trouve le cas un peu similaire à Lucas sur ses deux trilogies Star Wars: le problème n'est pas tant une dérive commerciale (comme si les précédents films n'étaient pas destinés à ramener de l'argent et comme s'il y avait un lien avec le commercial et la qualité) que quelqu'un qui a davantage les mains libres pour faire ce qu'il veut, et le spectateur de se rendre compte qu'il n'apprécie pas forcément tant que ça ce que veut le réalisateur. Le côté boursouflé qu'on peut reprocher à la trilogie, on l'avait déjà dans King Kong qui était un projet qui tenait à cœur à Jackson et qui est un projet personnel (tout en étant un blockbuster commercial, l'un n'empêchant pas l'autre). On peut ne pas apprécier l'évolution de sa carrière mais ça a l'air plus compliqué qu'une simple histoire de gros sous.
Pour Dol Guldur il n'y a pas de détail dans le livre lui-même (on sait juste que Gandalf a aidé à chasser le Nécromancien mais on a plus de détail dans Le Seigneur des Anneaux et ses appendices. Par contre pour la représentation des événements ils ont dû broder.
A ce niveau, ce n'est même pas broder : corrige-moi si je me trompe, mais à ce qu'on m'a raconté, Elrond et Sarouman font des arts martiaux contre des Nazgûl ninjas bien plus puissants que ceux qu'affronte Aragorn plus tard... Il parait même que Galadriel exorcise Sauron en 30 secondes…
Et surtout, il demeure un problème central : pourquoi Gandalf se désintéresse totalement de l'anneau de Bilbo ?
Pour l'anneau, leur dernière conversation laisse entendre qu'il ne s'en désintéresse pas. Pour ce qui est d'Elrond et Saroumane, j'en ai parlé dans mon article, ce n'est pas pire que ce qu'on voyait dans Le Seigneur des Anneaux quand il s'agissait de montrer Gandalf et Saroumane se battre (pareil pour Galadriel). Ce n'est pas mieux non plus, malheureusement, mais là on se heurte à l'illustration en film de quelque chose qu'on pouvait garder flou dans les livres (la magie dans Tolkien n'est pas expliquée à coup de formules, après tout). Seulement, on reproche beaucoup de choses au Hobbit (qui est loin d'être au-dessus de tous reproches, c'est certain) qui était déjà présentes dans Le Seigneur des Anneaux mais qu'on semblait accepter avec plus d'indulgence (parce que Saroumane qui se retrouve les quatre fers en l'air dans La Communauté de l'Anneau et Les Deux Tours ça le faisait moyen aussi.
Zakath-Nath : Comme les habitués l'ont peut-être remarqué, depuis quelques semaines je fais quelques modifications: fond éclairci et couleur de liens visités modifiée pour plus de confort de lecture, liste de mots-clés à gauche pour palier à l'impossibilité de ranger un article dans plusieurs rubriques à la fois, nouveaux noms pour certains blocs, titres transformés en liens, archives par mois moins encombrantes... J'espère que cela vous sied et vous rend la navigation plus agréable. CALVET : Bonjour,je cherche à me procurer le coffret de la première époque en français les 68 épisodes.salutat ions Zakath-Nath : Pour Upstairs Downstairs? Malheureusement, je crois qu'il n'y a pas de coffret vf ou avec sous-titre. sous-titre
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