Violemment privé d'un membre de sa bande, Iryän ne pense qu'à se venger, et peu importe la puissance de ceux qu'il affronte. Néanmoins, lui et ce qui reste de sa bande se retrouvent pris entre affrontements et manigances de diverses factions.

Le précédent tome des Sept Cités s'achevait sur un cliffhanger, et on enchaîne presque immédiatement pour de l'action quasiment non-stop. Les tenants et les aboutissants des différentes intrigues lancées dans le volume 2 s'éclaircissent mais le format est court et si les pages se tournent à toute vitesse, on peut regretter un manque de développement sur certains points: ainsi, alors que Yarn était un personnage important, il n'apparait ici même pas en personne et seul un de ses agents joue un rôle un temps soit peu notable.

De plus, la fin est expéditive et si cela semble être la volonté de l'auteur de finir sur une note amère et abrupte, le côté dur à cuir torturé du héros devient un peu pénible, cette figure revenant tellement régulièrement dans les romans de Pevel, tout comme ses magnifiques femmes d'action quand les autres sont réduites à être des cruches, des mégères, ou les deux.