Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Célestopol 1922
1922. La cité lunaire de Célestopol est toujours dirigée d'une main de fer par le mystérieux duc Nikolaï tandis que les habitants vivent et survivent dans ses rues. Humbles et puissants, mercenaires ou scientifiques de renoms, tous se croisent, avec chacun leurs propres secrets mais perçant rarement ceux de la ville où ils évoluent.

Avant de parler du contenu, un petit mot sur la couverture signée Marc Simonetti car si on ne doit pas juger un livre à celle-ci, quand elle attire favorablement l’œil, autant le dire. D'ailleurs, l'objet publié aux Éditions de l'Homme sans Nom est dans son ensemble plutôt classieux. Ce préambule passé, parlons un peu du texte.

Il y a de cela bientôt quatre ans, Emmanuel Chastellière avait convié une première fois le lecteur à Célestopol au travers d'un recueil de quinze nouvelles, quinze tranches de vie dans la cité sélénite, indépendantes mais traversées par un fil rouge. Depuis, les intrigues des récits se sont effacées de ma mémoire mais me restaient en tête une ambiance envoutante et quelques personnages.

On en retrouve d'ailleurs certains ici, en tant que personnages principaux ou secondaires, notamment le duo formé par Arnrún et Wojtek. Ils sont les protagonistes de la nouvelle d'ouverture, qui nous éloigne temporairement de la Lune pour une relecture de la catastrophe de Toungouska (qui n'est pas aussi détachée du sujet central du recueil que l'on pourrait le croire au premier abord) et de la quatrième, Une nuit à l'opéra Romanova, probablement la plus réussie du lot ou en tout cas celle qui offre le plus de rebondissements et d'aventures.

On croisera par ailleurs au cours des autres nouvelles des figures telles que Marie Curie ou encore Howard Carter dont les destins peuvent avoir été quelque peu perturbés par cette uchronie. Comme dans le premier recueil, on peut regretter des fins parfois abruptes pour certaines nouvelles: on nous dépeint souvent des existences tragiques, coupées au plus court ou sans échappatoires véritablement satisfaisantes car si la ville est fascinante, il ne fait pas forcément bon y vivre.

Néanmoins, la plume de l'auteur reste poétique et si toutes les nouvelles ne sont pas profondément marquantes, l'atmosphère bien particulière de Célestopol est toujours présente et captivante.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 20 Avril 2021, 11:06bouillonnant dans le chaudron "Fantasy".