La jeune et innocente Laura vit avec son père dans un château isolé de Styrie. Un beau jour, ils hébergent une jeune fille rescapée d'un accident, Carmilla. Celle-ci est jeune, belle, et devient immédiatement amie avec Laura. Pendant ce temps, les morts mystérieuses se multiplient dans la région et l'état de santé de Laura se détériore.

Carmilla de Joseph Sheridan Le Fanu, est un des textes fondateurs de la littérature vampirique, antérieur même à Dracula. On retrouve donc les éléments classiques: châteaux sinistres d'Europe centrale, morts en série, sous-entendu sexuel assez apparent.

Bien sûr, le lecteur devine immédiatement de quoi il retourne et Laura, même si c'est son rôle, apparait comme vraiment trop ingénue. Le récit est court et il y a certaines ellipses regrettables (j'aurais aimé en savoir plus sur l'entourage de Carmilla, qui disparait de l'histoire). Néanmoins, cela reste toujours efficace, et c'est intéressant de revenir aux classiques à l'heure où les vampires sont particulièrement à la mode.