Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Potion précédente-Potion suivante
The Crown, saison 3 épisode 10: Cri de Coeur
Trompée par son mari avec qui elle continue d'entretenir une relation chaotique, Margaret fait la connaissance d'un paysagiste, Roddy Llewellyn, de dix-huit ans son cadet.

La saison 4 me fera peut-être revenir sur mes paroles mais pour l'instant cela semble être la tradition dans cette série de ne pas offrir une apothéose pour ses dixièmes épisodes. La qualité est toujours là mais le choix des sujets principaux(l'impossibilité pour Margaret d'épouser Townsend, Philip rentrant dans le rang, Margaret et sa liaison avec Roddy) et la volonté de les mettre bien plus en avant que la politique donnent toujours une impression d'anti-climax. On peut y voir un rapport avec la fonction de la reine, dont le principe est d'assurer une continuité rassurante et terne plutôt que d'ébouriffants coups d'éclat mais c'est un fait, aucune saison ne s'est achevée jusqu'ici sur un de ses grands épisodes. Voyons tout de même cela plus en détail.

L'épisode s'ouvre sur Elizabeth venue rendre visite à sa petite sœur. Bien moins matinale qu'elle, du moins pour ce qui est de se lever parce qu'elle a déjà la clope au bec et le verre de whisky à la main. On a toujours eu la descente facile dans cette famille mais la reine est bien consciente depuis un moment que Margaret ne vit pas une existence très saine et qu'on a passé le stade des fêtes débridées de sa jeunesse: cette vie de patachon cache un mal-être profond et Margaret confirme plus ou moins qu'avec Tony, ça ne va toujours pas fort.

Et comment: tandis que Margaret cuve sa gnôle dans son palais, on découvre Anthony dans sa garçonnière campagnarde, le tout en compagnie d'une jeune et belle femme, Lucy Lindsay-Hogg, dont le visage me disait quelque chose. Et pour cause, elle est jouée par Jessica de Gouw qui avait interprété Mina dans la calamiteuse série Dracula avec Jonathan Rhys-Meyer.

Tony ne craint pas d'être surprise par son épouse, elle déteste cette demeure rustique, d'autant qu'il a tapissé les toilettes d'articles de journaux sur les scandales de la famille royale (Wallis et Edward bien sûr mais aussi la théorie selon laquelle le duc de Clarence, grand-oncle de Margaret, était Jack l'Éventreur). Une plaisanterie que n'a pas du tout goûté la princesse.

Il n'a pas été suffisamment discret néanmoins, puisqu'il a été vu par une certaine Anne Tennant, amie de Margaret, qui aborde le sujet lors d'une soirée avec la sœur de la reine. Elle sait pertinemment que son mari sort avec "la Chose" comme elle l'appelle mais quand Anne lui suggère de faire la même chose de son côté, que c'est même parfois la solution pour l'harmonie du couple, Margaret dit ne pas être tentée: elle vit sa meilleure vie avec Tony, le bonheur c'est insipide et elle et son mari sont tout sauf insipides. De plus un adultère pourrait lui donner un prétexte pour divorcer et il n'en est pas question pour elle, question de foi. Celle-là, j'avoue que je ne l'avais pas vu venir.

Pendant ce temps, il y a des élections, comme on l'apprend alors qu'Elizabeth et Philip regardent la télé: Ted Heath est en difficulté, à moins qu'une alliance avec le libéral Jeremy Thorpe ne le sorte de l'ornière (Oui, ce Jeremy Thorpe!). Wilson pourrait faire son retour mais avec un groupe très fragilisé au Parlement.

Philip se lamente sur le chaos ambiant, vraiment, dans quel monde on vit, on ne peut pas reprocher aux gens de ne plus faire confiance aux politiciens... Son épouse, elle, est surtout préoccupée par sa cadette et rappelle à Philip qu'ils vont à l'anniversaire de celle-ci et qu'il serait bien de se montrer gentils parce que ça ne va pas fort.

Nous allons donc être témoin du merveilleux pouvoir d'empathie des Windsor et assimilés: alors qu'elle préside le repas et que Tony est aux abonnés absents, Margaret prend le mors aux dents en déclarant qu'elle souhaiterait que sa famille la soutienne contre Tony, publiquement même, en ne lui confiant plus de missions de représentation par exemple et en faisant savoir qu'ils condamnent la manière dont il la traite.

Peine perdue, sa mère et Philip font aussitôt l'éloge de son mari (qui a dit que les absents avaient toujours torts?): n'est-il pas très doué, et charmant, et si charitable...

On s'en doute, ce n'est pas ce que Margaret espérait et bien qu'elle soit loin d'être ma tasse de thé, c'est effroyablement cruel de voir ses problèmes ainsi méprisés, le jour de son anniversaire qui plus est, par sa propre famille. D'autant qu'on le verra plus tard, il y aura un bon gros deux poids, deux mesures. Il y a semble-t-il du vrai dans cette scène bien qu'elle soit inventée, la famille royale appréciait énormément Armstrong-Jones et estimait que Margaret était responsable de ses malheurs. D'après Margaret c'était parce qu'il se montrait très mielleux vis-à-vis de sa belle-famille et celle-ci s'y laissait prendre.

Elle quitte la table en trombe et Elizabeth, qui n'aime pas la confrontation, n'a pas moufté mais une fois sa sœur partie fait comprendre à la Queen Mum et Philip qu'ils ont manqué un peu de délicatesse. Ils n'en ressentent aucune culpabilité visible et le repas continue parce que bon, faut pas laisser refroidir.

Pour se changer les idées, Margaret décide d'aller passer quelques jours chez ses amis les Tennant (Anne qu'on a vu plus tôt et son mari Colin qui dans Beryl la saison dernière avait provoqué Billy Wallace en duel pour avoir manqué de respect à Margaret qu'il devait épouser. Elle a donc encore quelques fidèles). Lors du voyage en train, elle découvre un des petits mots que lui laisse Tony dans ses affaires: "tu ressembles à un travelo". Qui a dit que le romantisme était mort?

Pas Tony en tout cas, qui a organisé un délicieux week-end lecture au coin du feu avec sa maîtresse.

Margaret arrive donc chez les Tennant et a bien besoin de se ressourcer un peu.

Un peu plus tard au bord de la piscine, Anne tente une nouvelle fois de convaincre Margaret de se trouver elle aussi une distraction, mais aucun convive en moule-bite n'attire la princesse. Le seul mec tout habillé, en revanche, attire son attention et Anne fait les présentations: il s'agit d'un certain Roddy Llewellyn.

Ce dernier est joué par Harry Treadaway et si vous m'aviez posé la question, je vous aurais affirmé qu'il était incarné par son frère jumeau Luke vu que généralement Harry hérite des rôles de tordus et son frangin des personnages plus équilibrés et gentils. Mais non, c'est donc Harry.

Margaret trouve ridicule que Roddy se balade dans cette tenue sous le prétexte qu'il a oublié son maillot de bain. C'est totalement absurde à ses yeux (c'est quelqu'un qui est en manteau de fourrure sur une chaise-longue au bord d'une piscine qui parle, oui) mais elle a l'intention de remédier à la situation.

Margaret l'embarque donc faire du shopping dans le village voisin, qu'elle considère peuplé de consanguins ce qui est cocasse vu son hérédité à elle (encore que son père ayant eu la bonne idée d'épouser Elizabeth Bowes-Lyon plutôt qu'une princesse de ses cousines, elle a eu droit à un apport de sang neuf inespéré). S'ensuit une scène où elle apprend que Roddy est paysagiste, ce qui l'intéresse parce que son jardin a bien besoin d'être repris en main. Le jardin de sa propriété à l'île Moustique dans les Caraïbes, bien sûr, bande de pervers.

Roddy et Margaret peuvent donc s'éclater dans la piscine des Tennant en tout bien tout honneur et ça colle bien entre eux, la princesse arrête enfin de se morfondre et ils divertissent l'assemblée comme à la belle époque.

C'est super, joie et bonne humeur bien qu'Anne Tennant commence à s'inquiéter auprès de son mari: elle a remarqué que venue l'heure du coucher, Roddy et Margaret ne sont pas partis dans la direction de leur chambre respective. D'accord, c'est elle qui a poussé son amie à fréquenter mais à présent elle se demande si elle n'a pas mis en branle une catastrophe.

Colin estime que Roddy, gallois avec des reflets roux, n'est finalement rien d'autre qu'une version plus jeune et plus gentille de Tony donc ce n'est pas exactement comme si elle le trompait au fond. L'argument tiendrait peut-être face à un psychanalyste mais devant le juge des divorces, c'est plus risqué.

Peu de temps après, Tony se rend à Buckingham pour montrer à la reine les produits dérivés du jubilé dont il a supervisé le design. Avant, il lui ressort des vieilles photos qu'il a prise d'elle et Philip et elle et nous sommes tout émus de la voir du temps où ils avaient la tête de Claire Foy et Matt Smith. Bref, Elizabeth et les corgis sont forts séduits par les mugs, les théières et les sets de table ce qui ravit Tony, qui se dit toujours prêt à aider la famille royale.

Puisque vous abordez vous-même le sujet très cher, cela tombe bien: rabibochez-vous avec ma sœur, cela aiderait grandement toute la famille royale.

Tony affirme être tout à fait pour (et il sait vraiment jouer les gentils quand il est face à sa belle-famille, je sais que Margaret est loin d'être un cadeau mais eurk...) seulement voilà, il y a un petit développement qu'ignore la reine. Et non, évidemment il ne s'agit pas de sa jeune maîtresse à lui.

En effet, Margaret a emmené Roddy à sa villa de l'île Moustique, bien pratique puisque Tony n'y met jamais les pieds même si c'était leur cadeau de mariage. On remarque qu'à son arrivée, toujours délicieuse, Margaret refuse de prendre le temps de saluer le personnel parce qu'elle est fatiguée par le décalage horaire et qu'elle a quelques paroles acrimonieuses à l'égard de Roddy, bref, on ne peut pas mettre uniquement sa mauvaise conduite sur le fait qu'elle se sente malheureuse.

Ce qui n'empêche pas Roddy de s'occuper de son jardin, comme promis.

Baignades, ski nautique, balades au bord de la plage et rock n' roll, le séjour est idyllique bien que Margaret soit un peu hantée par des visions de son mari, soit qu'elle se sente coupable ou stresse d'être découverte, soit qu'elle n'arrive pas à s'en détacher totalement, sentimentalement parlant, allez savoir, ces gens sont compliqués.

Ce qui devait arriver arrive, un paparazzo les choppe en plein passage de crème solaire. On est encore loin des scandales entourant les enfants d'Elizabeth mais il y a de quoi faire du barouf et depuis la saison 1, Margaret a été posée comme annonciatrice de tout ce qui allait se produire dans les années 90 donc allons-y gaiement.

Comme d'habitude, Elizabeth et Philip découvrent le scoop au petit-déjeuner, ont-ils jamais pu digérer leurs toasts dans la tranquillité?

Charles, toujours exilé à la Jamaïque, apprend de la même manière que tantine a fait des siennes (t'impatiente pas coco, tu vas y avoir droit aussi, et à du plus graveleux que de la crème solaire).

Mais c'est évidemment la Queen Mum qui est la plus choquée et remontée, et n'a pas de mots assez durs pour sa fille cadette. Bon, on peut comprendre que pour quelqu'un de sa génération et qui plus est à cause de son expérience avec une femme adultère en particulier elle ait horreur de ce genre d'histoires mais encore une fois, le personnage n'apparait pas sous un jour très flatteur et sympathique. Ce qui n'est pas forcément inexact (l'image de duchesse sourire puis de grande-mère universelle était en grande partie, eh bien, une image) mais je trouve qu'on manque de scènes pour contrebalancer, surtout par rapport à d'autres personnages antipathiques qui ont parfois droit à plus de bienveillance.

Elle exige que Margaret rapplique illico en Angleterre et comme sa fille aînée, toute reine qu'elle est, estime qu'elle n'a pas l'autorité suffisante sur sa sœur pour qu'elle lui ordonne de le faire, la Queen Mum prend les choses en main. Parce que si le Queen n'impressionne pas la princesse, le Mum a encore un certain poids.

Lucy, elle, pense apporter une bonne nouvelle à Tony, mais elle ne lui apprend rien et à son désarroi, il ne se réjouit pas que Margaret lui ait offert un prétexte pour divorcer sans être la partie coupable sur un plateau d'argent.

Pourquoi serait-il content, ronchonne-t-il, Margaret est sa femme, après tout. Que ces gens sont compliqués. Et fatigants. À la place de Lucy, ce serait un bon signal d'alarme, s'il en faut encore un, qu'elle n'a pas décroché le gros lot avec ce type mais lecteur, elle l'a épousé (et en a divorcé).

Margaret obéit à sa mère en revenant en Angleterre, non sans le faire avec Roddy à ses côtés parce que foutu pour foutu, autant y aller à fond. Ils sont évidemment accueillis par une meute de photographes avant de retrouver le mari bafoué à la maison.

Grosse dispute entre lui et Margaret et Roddy, qui se sent un peu en trop, décampe. Margaret lui court après, Tony lui dit que si c'est comme ça, il va divorcer, tout va bien...

Une séparation plus discrète mais finalement plus poignante arrive aussi dans cet épisode: à peine de retour à Downing Street, Harold Wilson a en effet décidé de remettre sa démission à la reine. Enfin, décidé, façon de parler, il n'a pas vraiment le choix car on lui a diagnostiqué la maladie d'Alzheimer. Depuis deux ans, il commence à souffrir de pertes de mémoire mais également de paranoïa et de délire et malgré l'assurance d'Elizabeth qu'il n'est certainement pas le premier à son poste qui ait manifesté ce genre de symptôme sans que cela alarme qui que ce soit, il doit bien se résoudre à passer la main.

Comme Elizabeth a été la première surprise de découvrir à quel point elle en était venue à apprécier la compagnie de son premier ministre travailliste, elle décide de marquer le coup en lui disant que si avant son départ ça lui dit de l'inviter, elle et le duc d’Édimbourg, à dîner au 10 Downing Street, elle sera ravie de faire le déplacement.

Wilson perd la mémoire mais il se souvient encore que la seule et unique fois où elle a fait un tel geste, c'était pour Winston Churchill et il en est tout émotionné.

Les ennuis continuent et Elizabeth apprend que Margaret a forcé sur les médicaments et que si elle est saine et sauve, elle a eu chaud. Pour la Queen Mum, ce n'est qu'une manière d'attirer l'attention, moins un appel à l'aide qu'un cri de cœur* (les formules suivies d'un * sont en français dans le texte, NdA).

Elizabeth refuse de balayer cela et rend une nouvelle fois visite à sa sœur alitée qui sans vraiment lui confirmer une tentative de suicide sérieuse, confesse qu'elle va mal et qu'elle est un échec total, avec les hommes en particulier mais globalement, elle n'a aucun talent dans le moindre domaine qui compte. En dehors d'être ma sœur, lui répond Elizabeth qui ajoute que toute cette histoire lui a fait réaliser à quel point elle se trouverait fort dépourvue si quelque chose devait lui arriver. Tout cela est très touchant même si j'avoue que comme avec Philip lors du final de la saison dernière, c'est surtout le soulagement qui l'emporte chez moi: on a de toute évidence franchi un cap et le thème de la rivalité entre sœurs et des jalousies respectives ne devraient plus rappliquer à partir de la saison prochaine, il faut dire que le psychodrame Charles/Diana réclamera pas mal d'attention.

Cela étant dit, Olivia Colman a beau donner une version plus froide, moins "Lilibet" que Claire Foy, ici l'émotion est palpable, d'autant qu'elle a été contenue le reste de la saison.

On a donc le premier divorce d'un membre de la famille royale depuis Henry VIII et Anne de Clèves, mentionne Margaret (à vérifier) mais la reine la rassure en lui disant que les gens s'intéresseront plus à la démission du Premier Ministre. Elle ignore évidemment encore qu'avec les facéties de la génération suivante, l'avant-gardisme de Margaret en la matière va être pour le moins éclipsé. J'ignore d'ailleurs si la princesse verrait ça comme une consolation ou une insulte.

La saison se conclut sur le matin du Jubilé d'Argent d'Elizabeth, un quart de siècle de règne donc. La reine se lève et se prépare tandis que la radio évoque le programme des festivités, elle n'a pas l'air très motivée.

On découvre pourquoi au travers d'un flashback revenant à sa conversation avec Margaret: elle se demande si célébrer ses vingt-cinq ans de règne a un sens, vu l'état du pays et ce qu'elle a accompli elle-même, c'est-à-dire rien. Et c'est Margaret qui de tous les gens lui rappelle son importance et celle de la Couronne avec un laïus que n'aurait pas renié la reine Mary. Je ne sais plus quels médocs elle a pris, mais c'était puissant.

Quels que soient ses doutes et malgré un état d'esprit loin d'être au beau fixe, Elizabeth assume donc son rôle de figure de proue et se met en train, saluée par toute la maisonnée dont Margaret remise sur pied pour l'occasion ou en tout cas capable de donner le change en public.

Avec un salut de son époux quand elle monte dans le même carrosse qui l'a conduite à Westminster le jour de son couronnement et qu'on ne sort que dans les grandes occasions, tandis qu'à la radio on passe le poème de John Betjeman écrit pour la circonstance:

In days of disillusion,/ However low we've been/ To fire us and inspire us/ God gave to us our Queen./

She acceded, young and dutiful,/ To a much-loved father's throne;/ Serene and kind and beautiful,/ She holds us as her own./

And twenty-five years later/ So sure her reign has been/ That our great events are greater/ For the presence of our Queen./

Hers the grace the Church has prayed for,/ Ours the joy that she is here./ Let the bells do what they're made for!/ Ring our thanks both loud and clear./

From that look of dedication/ In those eyes profoundly blue/ We know her coronation/ As a sacrament and true./

Chorus For our Monarch and her people,/ United yet and free,/ Let the bells from ev'ry steeple/ Ring out loud the jubilee.

C'est un poil plus flagorneur qu'une chanson des Sex Pistols, comme on peut le constater.

Le cortège se met en route et Elizabeth jette un œil en arrière, sur son héritier avec qui le courant est visiblement toujours coupé.

C'est sur une Elizabeth seule et assaillie de doutes que l'on conclut l'épisode.

Bilan des courses: j'ai envie de dire, du côté de Margaret, check, c'est fait. Je regrette que la sortie de Heath ait été un peu étouffée par le reste et celle de Wilson à peine moins.

Cependant, j'ai apprécié l'ambiance mélancolique de l'épisode et qui baigne toute la saison, un ton assez différent des deux précédentes et on le retrouve dans le thème de Martin Phipps composé pour Margaret:

Le Point Corgis: ils sont là pour inspecter les produits dérivés du jubilé présentés par Tony et au côté de la reine le matin dudit jubilé. Les grandes célébrations les font sortir de la niche.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 2 Novembre 2020, 17:09bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".