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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Halcyon, bilan de la saison 1
The Halcyon, hôtel londonien très chic, voit approcher son cinquantième anniversaire et rien, pas même le Blitz, n'empêchera de marquer le coup par des festivités. Mais propriétaires, employés et clients ont tous leurs soucis, liés ou non à la guerre.

Le premier épisode de la série laissait entrevoir un joli potentiel mais le nombre conséquent de personnages faisait craindre un éparpillement des sous-intrigues et que tout le monde n'ait pas la possibilité de briller. L'écueil n'est pas évité mais à l'issue des huit épisodes, alors que ni renouvellement ni annulation n'ont encore été annoncés, cette saison se sera avérée très plaisante. Un des points positifs de The Halcyon est que si personnages comme situations n'ont rien de particulièrement original, on ne perd pas de temps et l'on part régulièrement dans de nouvelles directions. À ce titre la fin du premier épisode rebattait les cartes de façon inattendue. Les sous-intrigues se succèdent sans qu'on les fasse traîner plus que de raison: la rivalité entre frères aurait pu s'éterniser mais non, une bonne mise au point dans le deuxième épisode suffit. De même, alors que la maîtresse de lord Hamilton paraissait partie pour être une antagoniste majeure, elle laisse vite la place à quelqu'un d'autrement plus retors. C'est parfois déconcertant mais en même temps rafraîchissant malgré le classicisme de l'ensemble.

La série, du coup, se révèle attachante alors que plusieurs histoires s'entremêlent (avec, hélas, le sempiternel triangle amoureux. Scénaristes du monde je vous le dis, ce n'est pas une obligation d'en mettre un). Romance, espionnage et passé mystérieux qui refait surface sont les ingrédients principaux tandis qu'en toile de fond, l'insouciance de la drôle de guerre laisse place aux premières victimes du Blitz, d'abord dans l'East End mais l'hôtel ne sera lui-même pas épargné. Comme le laissait soupçonner le premier épisode, Steven Mackintosh dans le rôle de Richard Garland se détache du lot, de même qu'Olivia Williams dans celui de lady Hamilton mais Liz White est également toujours un plaisir à retrouver et parmi les jeunes, Akshay Kumar et Edward Bluemel dans les rôles d'Adil et Toby forment un couple qu'on a envie de voir survivre aux tourments de l'époque.

Le contexte historique permet également d'aborder des sujets intéressants, comme l'arrivée de Mr Klein en cuisine, réfugié juif autrichien qui va subir la méfiance et l'hostilité de certains mais aussi rencontrera un soutien bienvenu. Il faut néanmoins se résoudre à voir certains personnages cantonnés presque à de la figuration comme le personnage de Nick Brimble (il y a deux anciens Petit Jean dans cette série, à croire que Lord Hamilton recrute dans la forêt de Sherwood) et c'est par moment un peu frustrant.

La saison a le bon goût de ne pas se clore sur l'explosion de la scène d'ouverture alors que sa continuation est loin d'être garantie par ITV (j'avoue que je craignais une redite de la fin de Jekyll and Hyde) et les dernières minutes pour découvrir qui a survécu et qui y est resté forment une jolie montagne russe au niveau des émotions. De ce fait, une annulation ne serait pas trop dramatique. Mais il reste suffisamment de pistes à explorer et les personnages se sont montrés si plaisants à suivre que ce serait fort dommage de ne pas les retrouver pour une deuxième saison.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 21 Février 2017, 11:59bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".