Le Cor de Valère, dont la légende dit qu'en soufflant dedans on fera ressurgir les héros du passé, a été volé, ainsi que la dague de Shadar Logoth dont dépend la vie de Mat. Rand et ses amis se lancent à la poursuite des voleurs, tandis que Nynaeve et Egwene gagnent Tar Valon pour devenir des Aes Sedai.

Le premier tome de La Roue du Temps ne m'avait pas franchement retournée, et j'espérais qu'à la fin du deuxième volume, mes impressions, bonnes ou mauvaises, seraient plus claires. Eh bien 700 pages plus loin, j'en suis en fait exactement au même point. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas passionnant non plus, les personnages sont toujours aussi lisses malgré les tourments qui les affligent, voire agaçants (Mat ne vaut franchement pas qu'on se donne du mal pour le sauver, pour l'instant, et j'espère qu'on en aura vite fini avec cette histoire de dague). Certains éléments crèvent les yeux (Selene) et pourtant le personnage principal passe complètement à côté.

Mais ça se laisse suivre quand même, et le fait qu'on devine un monde bien plus vaste que ce qu'on nous a donné à voir pour l'instant me persuade de laisser (encore) une chance au prochain tome, en espérant que ce coup-ci ça va vraiment décoller.