Don Diego Vega, cadet à Madrid, est rappelé en Californie par son père. Là-bas, il découvre que ce dernier a été remplacé au poste d'alcade par Luis Quintero, un être corrompu qui terrorise le pays avec l'aide du capitaine Esteban Pasquale. Diego décide de se faire passer pour un bellâtre sans courage pour mieux berner son entourage et rendre la justice sous l'identité de Zorro.

Zorro, personnage apparu en 1919 sous la plume de Johnston McCulley, est surtout connu au travers des nombreuses adaptations au cinéma et à la télé. Le Signe de Zorro, réalisé en 1940 par Ruben mamoulian est une des versions les plus réputées. L'histoire, même sans avoir lu les romans, tout le monde la connait dans les grandes lignes. L'intérêt repose donc dans les variations qu'on apporte et le traitement.

Ici, tout est bien emballé. j'ai davantage apprécié Tyrone Power dans ce rôle-ci que dans Le Cygne Noir, je dois dire, et il joue à merveille les dandys (je n'ai pas rêvé, on voit à un moment une de ses dents étinceller quand il sourit). Le personnage d'Ines Quintero est plutôt amusant, par contre l'acteur jouant son mari tirait un peu sur la corde.

Basil Rathbone est parfait dans le rôle du vilain capitaine, et se fera embrocher comme de juste à la suite d'un duel parfaitement exécuté (c'est un habitué de la chose, il s'est aussi fait embrocher par Robin des Bois et Captain Bood. Il ne manquait que D'Artagnan et Ivanhoe pour avoir le grand chelem). Les circonstances du duel sont assez surprenantes, je dois dire, arrivant plus tôt que prévu et pas vraiment de la manière habituelle (Diego ne le combat pas en tant que Zorro, ou parce qu'Esteban avait découvert sa véritable identité) mais quand l'histoire est aussi connue, les surprises sont généralement bienvenues.