Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Une saison à Longbourn
Alors que Mrs Bennett cherche à marier ses cinq filles à de beaux partis, en coulisse, les domestiques s'affairent. L'arrivée de James Smith, un nouveau valet, bouleverse le quotidien de Sarah, la femme de chambre.

Les ouvrages inspirés d'Orgueil et Préjugés et de Jane Austen en général ne cessent d'apparaître sur les rayons des librairies, et en parallèle nombre de spectateurs se sont passionnés sur la vie des maîtres et domestiques de Downton Abbey. Autant dire que Jo Baker, en se penchant sur les serviteurs des Bennett et leurs mésaventures cachées derrière une histoire connue et se télescopant parfois avec elle fait un peu d'une pierre deux coup et il n'est sans doute pas étonnant que son roman ait attiré l'attention au milieu de la production.

Le déroulement du roman d'Austen sert plus ou moins d'ossature à Longbourn mais il ne faut pas s'attendre à croiser beaucoup Darcy, ou même en entendre le plus parler, car il n'a quasiment aucune interaction avec les domestiques à la base. Wickham aura davantage d'importance dans l'intrigue. Dans ce genre de relecture, on se divise souvent en deux catégories, ceux qui chargent la mule et ceux qui essaient de le rendre plus sympathiques. On est ici dans la première catégorie. En revanche, de façon plus inattendu car c'est un bon client, Collins est dépeint de façon plus sympathique que prévu.

En tout cas l'auteure détaille à loisir le quotidien éreintant des domestiques très attachants, quitte à tirer parfois un peu sur la corde (oui, c'est bien de rappeler que quand Elizabeth fait le trajet à pied pour aller voir sa sœur, il y a quelqu'un qui doit se taper les taches de boue sur sa robe après, mais la femme de chambre habillée comme un sac alors qu'elle devrait récupérer les vieilles robes des filles Bennett, c'est peut-être excessif). La séquence au sujet du passé de James durant la guerre sur la Péninsule était aussi un peu longuette (ça manquait de Jonathan Strange réarrangeant le paysage et de Napolitains zombies, sans doute).

Malgré ces défauts, le livre reste agréable à lire et intéressant dans sa plongée dans l'envers du décor.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 7 Septembre 2015, 17:01bouillonnant dans le chaudron "Littérature".