Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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True Detective saison 1
En Louisiane, les inspecteurs Martin Hart et Rust Cohle sont appelés sur une scène de crime. Le corps de la victime a été disposé selon un étrange rituel. Les deux policiers vont découvrir que le tueur n'en est pas à son coup d'essai.

Alors que la deuxième saison vient de débuter, je rattrape mon retard en découvrant la première enquête de cette série anthologique créée par Nic Pizzolatto. Et comment dire, s'il y a des qualités indéniables, je n'ai malheureusement pas spécialement adhéré.

La réalisation de Cary Fukunaga est superbe, l'ambiance poisseuse du vieux sud palpable, la chanson du générique par The Handsome Family et l'illustration musicale très réussie également. De plus, j'ai adoré les allusions au Roi en Jaune de Robert Chambers (et comme Chambers n'est pas nommé dans la série, j'espérais presque qu'on bascule dans le fantastique en découvrant qu'on n'évolue pas dans notre réalité où le Roi en Jaune est une création du romancier mais dans un univers où il existe vraiment).

Malheureusement, les dialogues et l'interprétation des deux personnages principaux m'ont sérieusement plombé le plaisir. Ce n'est pourtant pas la première série au rythme lent que je suis, ni la première très "écrite". Après tout, j'appréciais les monologues de Ian McShane dans Deadwood par exemple. Mais là, cela m'a paru extrêmement artificiel et me renvoyait sans cesse au fait que j'étais devant une série. Je n'ai pu m'empêcher de trouver que McConaughey et Harrelson en faisaient des tonnes (et encore une fois, il y a des occasions où j'apprécie le cabotinage, mais pas là) et c'était surtout rédhibitoire dans le cas du premier et de ses discours mystiques. Au point où j'avais parfois l'impression de me trouver devant une parodie.

Si l'on n'est pas gêné par ce type d'écriture et d’interprétation, il y a vraiment de quoi s'emballer pour cette intrigue s'étalant sur presque vingt ans, j'imagine. Mais cette première saison ne m'a pas spécialement donné envie de me jeter sur la suivante, bien qu'elle reparte à zéro avec une toute nouvelle galerie de personnages dans un autre État.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 28 Juin 2015, 21:07bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".