Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Sunne in Splendour

La Guerre des Deux Roses bat son plein quand Richard, duc d'York, est tué durant la bataille de Wakefield. Alors que les Lancastre semblent avoir assurés leur main-mise sur le trône d'Angleterre, le fils aîné de Richard retourne la situation en quelques mois et devient Edward IV. Mais les complots et les révoltes ne sont pas terminés.

Deux éléments ont déclenché en moi l'envie de lire un roman se déroulant durant la Guerre des Roses: l'actualité riche concernant Le Trône de Fer de Martin, qui s'inspire en partie de cette période tumultueuse (je ne soupçonnais pas à quel point, d'ailleurs) et la revision de Looking for Richard d'Al Pacino, sur la pièce de Shakespeare Richard III. La page wikipedia sur cette guerre civile m'ayant donné mal à la tête (tout le monde s'appelle Henry, Edward ou Richard et est vaguement apparenté) j'ai pensé qu'une fiction serait une première approche plus facile, et j'ai été aiguillée vers ce bouquin de près de 900 pages paru en 1982 et jamais traduit en français.

Ce qui est bien malheureux car Sharon Penman a réussi son coup, en ce qui me concerne, de rendre un peu plus clair les tenants et aboutissants du conflit. Un des buts du livre est ici de réhabiliter Richard III, et si on peut se demander s'il était vraiment à ce point droit et loyal dans la réalité, on peut au moins supposer qu'il n'était pas le tordu au physique comme au moral qu'on en a fait sous le règne des Tudors. En tout cas, la théorie de l'auteur sur la disparition des princes n'est pas invraisemblable (au moins on n'essaie pas de nous faire croire qu'ils en sont sortis vivants pour mener une vie paisible et anonyme de fromagers dans le Larzac).

S'il fallait trouver un défaut au livre, ce serait sans doute la vitesse à laquelle tout s'enchaîne. On couvre une longue période de temps et l'auteur se concentre sur les rebondissements, les trahisons, les révoltes, ce qui peut faire craindre au début que les personnages seront peu développés et qu'on se contentera de montrer leurs actions et réactions successives. Mais en fait, au fur et à mesure que le livre avance, cette impression s'efface et des personnages charismatiques émergent comme Edward IV ou Richard, et la dernière partie, qui voit les tuiles s'accumuler sur la tête du malheureux monarque, ne manque pas d'émotion.

potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 29 Août 2011, 16:10bouillonnant dans le chaudron "Littérature".