Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Rain, saison 3
Rasmus est aux mains de l'organisation Apollon, qui voit en lui un moyen de guérir le virus qui s'étend. Simone entend bien le libérer, d'autant plus qu'elle découvre un autre remède possible.

Ah, The Rain! La première saison de cette série danoise estampillée Netflix s'illustrait par un concept menaçant à souhait (la moindre goutte de pluie pouvait vous tuer en quelques secondes!) qu'elle était incapable d'exploiter correctement tandis que les personnages principaux se distinguaient par l'incohérence totale de leur conduite. Alors que la deuxième saison abandonnait la pluie du titre pour se concentrer sur Rasmus et son statut de patient zéro à la fois porteur du virus et capable de le maîtriser, on gagnait en consistance mais cette deuxième salve d'épisodes se révélait finalement moins mémorable que la première. Au point où, en visionnant cette troisième et ultime saison sans avoir révisé, je me suis demandée qui était cette fameuse Sarah à laquelle Rasmus tenait tant.

Il faut bien dire d'ailleurs qu'en dehors de l'affrontement annoncé entre ce dernier et Simone, on ne sait trop que faire des autres personnages, à commencer par les survivants du groupe d'origine: Jean est tristounet mais va trouver l'amour pour se consoler, Patrick est bien plus apaisé qu'à ses débuts et on en est ravi pour lui mais se contente d'aller et venir dans un laboratoire et de mener de vagues tentatives d'évasion tout en devenant un futur père de substitution pour l'enfant de Fei, Martin se lance dans une manœuvre d'autant plus risquée que Simone s'est trouvée un nouveau petit-ami potentiel, ce qui rend le premier superflu.

En tout cas, bien que ce soit moins flagrant que dans la première saison, les personnages n'ont rien perdu de leurs capacités en matière de décision débile comme utiliser sur soi les pouvoirs de Rasmus (à ce stade, on peut davantage parler de super-pouvoir que de virus) sans examiner leurs effets à longs termes ou lui faire confiance alors qu'on a tout fait pour lui déplaire (il n'y a pas que les petits jeunes qui n'utilisent pas leur cerveau pour les besoins du scénario).

L'humanité serait donc condamnée si les scénaristes n'avaient pas une solution miraculeuse dans leur musette (et les protagonistes eux-même ont bien du mal à croire à ce miracle): tout dépend d'une fleur qu'une petite famille vivant non loin des laboratoires d'Apollon et que Simone rencontre un peu par hasard a découverte et dont elle s'occupe avec soin. Le monde est bien fait, tout de même.

Enfin bref, j'ironise mais malgré tous ses défauts, la série se suit toujours tranquillement grâce à des épisodes pas très longs et qui regorgent de rebondissements (répétitifs pour certains). The Rain n'est donc certainement pas une grande série et n'a jamais su quoi faire de son postulat de base mais comme on dit: "ça se laisse regarder".
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 8 Août 2020, 12:34bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".