Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Mighty Boosh
Howard Moon et Vince Noir pourraient, au premier abord, n'être que de simples employés d'un zoo miteux mais cela ne les empêche pas de vivre les aventures les plus extraordinaires:partir dans la Toundra à la recherche d'un diamant, échapper à l'Enfer des Singes, survivre sur une île déserte avec pour seule compagnie des noix de cocos, affronter une grand-mère démoniaque, rencontrer des loups mods...

D'abord spectacle scénique puis show radiophonique, The Mighty Boosh, création de Julian Barratt et Noel Fielding, est arrivé sous forme de série télévisée sur les écrans de la BBC en 2004 et a eu droit à trois saisons. La série se distingue par son absurdité et son surréalisme. N'importe quoi peut arriver dans l'univers de The Mighty Boosh, et la plupart du temps, n'importe quoi arrive, sans que les personnages y remarquent quoi que ce soit d'étonnant: ils sont parfaitement au fait des règles de leur univers, bien que Vince et surtout Howard n'en ressortent pas pour autant gagnants.

Barratt et Fielding, en plus des deux protagonistes, incarnent une galerie de personnages déjantés, appuyés par Michael Fielding dans le rôle de Naboo, shaman qui les aide régulièrement à se sortir des mauvais pas improbables dans lesquels ils se sont fourrés, mais aussi notamment Rich Fulcher qui joue également plusieurs personnages, le plus marquant étant Bob Fossil, leur supérieur hiérarchique dans la première saison, Richard Ayoade ou encore Simon Farnaby.

Il n'y a pas beaucoup de budget, mais il y a beaucoup d'idées, les mésaventures des deux compères sont entrecoupées de passages animés et de numéros musicaux, et on accepte sans problème le côté bricolo de l'ensemble, avec derrière la caméra, Paul King, qui assurera quelques années plus tard la réalisation des films Paddington, dans lesquels on retrouve la patte visuelle, en plus sage et familiale tout de même.

Le décor change à chaque saison: d'abord un zoo, puis une colocation, et enfin la boutique de Naboo. Cela permet un peu de changement même si l'esprit reste le même et qu'en dehors de cela, on ne s'embarrasse pas de continuité superflue: un personnage mort peut réapparaitre dans un épisode suivant en parfaite santé sans que cela nécessite d'explication: tout est possible dans l'univers de The Mighty Boosh, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a aucune rigueur dans l'absurdité, la solution à une menace est souvent donnée très en amont dans l'épisode, par exemple.

Évidemment, tout ne fonctionne pas et quand le n'importe quoi ne fait pas mouche, il arrive de trouver le temps long, comme dans l'épisode The Priest and the Beast mais globalement le bon l'emporte largement sur le loupé et on se laisse prendre au charme atypique de The Mighty Boosh.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 20 Août 2018, 19:54bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".