Toby Peters est contacté par Salvador Dali à qui l'on a volé des peintures ainsi que des horloges appartenant à sa femme. Au-delà de l'intérêt financier et sentimental, Dali désire plus que tout que le voleur ne dévoile pas une de ses œuvres qui pourrait nuire à sa réputation.

À peine de retour de San Francisco, Toby Peters n'a que le temps de fêter le Nouvel An avant de se lancer dans une nouvelle enquête. La résolution elle-même est loin d'être ébouriffante mais l'enquête permet de mettre en avant Dali - un Dali bien allumé - et réserve quelques passages amusants, comme la réception costumée sur la plage qui part complètement dans les chapeaux de paille. De plus, les interactions entre Dali et les personnages les plus excentriques de l'entourage de Peters sont assez savoureuses.

Ce volume se teinte néanmoins d'une gravité inattendue avec l'annonce de la maladie de Ruth, la belle-sœur de Toby. Les rapports entre Toby et Phil ont toujours été conflictuels, il faut voir où Kaminsky compte aller avec ça, si c'est même davantage qu'une péripétie en arrière-plan de l'intrigue principale.

Cet aspect reste tout de même discret, les aventures de Toby Peters restent avant tout là pour amuser le lecteur tout en glissant quelques petites informations sur les sujets de ses enquêtes et de ce point de vue, comme d'habitude, le contrat est rempli.