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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Mandalorian, saison 1
Peu après la chute de l'Empire, un chasseur de primes parcourt la galaxie à la recherche de ses cibles. Jusqu'au jour où on lui confie un contrat un peu particulier.

L'idée d'une série télévisée Star Wars avec des acteurs en chair et en os n'est pas nouvelle et ne date pas du rachat de Lucasfilm par Disney, puisque déjà, à l'époque de la prélogie, George Lucas évoquait certains projets. Il n'était pas question de Mandaloriens alors, mais c'est bien un des représentants de cet ordre que l'on voit essuyer les plâtres, au moyen d'une première saison de huit épisodes.

Une des sources revendiquées pour le personnage de Boba Fett était Clint Eastwood dans les westerns de Sergio Leone, aussi ne s'étonnera-t-on pas que son confrère évoque également L'Homme sans nom. L'inspiration westernienne, spaghetti ou non, est évidente, entre la profession et le laconisme du personnage-titre, les roulés-boulés dans la bouillasse de l'épisode 2 ou les grosses mitrailleuses. Néanmoins, on reste chez Disney, donc il ne faut pas attendre quoi que ce soit d'aussi sanglant que Django ou La Horde Sauvage. La série lorgne aussi du côté des histoires de samouraïs, finalement tout se rejoint puisque c'était également le cas de certains westerns. Les premiers épisodes font du bon travail pour poser le cadre, aux marges de la loi alors que la République vient d'être restaurée et que ce qui reste de l'armée impériale se terre en espérant revenir sur le devant de la scène. Outre Pedro Pascal et ses doublures (Lateef Crowder et Brendan Wayne) qui donnent vie au chasseur de primes, on croise pas mal de bonnes gueules en alliés ou en antagonistes, y compris Werner Herzog en mystérieux commanditaire.

C'est avec plaisir que l'on commence à suivre des épisodes d'une durée modeste, ce qui est agréable à une époque où l'on a un peu trop tendance à les faire tirer en longueur, épisodes aux scénarii simples et directs, qui ne s'embarrassent pas de gras et font intervenir planètes ou créatures souvent familières. Cela fait tout le charme de la saison mais parque également ses limites. Le "bébé Yoda" est ultra-choupinet, on s'amuse bien, mais le crescendo que l'on pouvait attendre une fois les bases jetées tarde à venir. On s'enferme en réalité dans une formule où le duo formé par le Mandalorien et l'enfant arrive sur une planète, règle un problème et s'en repart. Heureusement donc qu'il n'y a que huit épisodes, les deux derniers bousculant enfin ce schéma qui menaçait de devenir lassant.

La petite famille qui se forme autour du héros au départ solitaire est attachante, le droïde IG-11 est très chouette dans sa manière de bouger, et on a droit à quelques scènes sympathiques comme dans l'épisode 6 ou l'assaut d'un TIE-Fighter par le héros. Héros tour à tour ultra-classe et maladroit, qui se ridiculise tout de même un peu dans le dernier épisode en faisant tout un mélodrame au sujet d'une blessure qui sera guérie par une application de bakta... Le générique qui clôt chaque épisode est également très joli.

Dans l'ensemble, la saison 1 de The Mandalorian réussit le pari de proposer un rendez-vous hebdomadaire dans l'univers de Star Wars mais on peut tout de même espérer que la suivante apportera un peu plus d'ampleur tout en gardant ses héros en marge de la grande Histoire.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 27 Décembre 2019, 20:14bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".