Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Annabelle 3: La Maison du Mal
Les époux Warren gardent soigneusement la maléfique poupée Annabelle dans une armoire bénie chaque semaine. Hélas, il suffit de laisser une soirée leur fille avec sa baby-sitter pour qu'une amie de celle-ci vienne farfouiller et libérer le Maaal.

Apparue dans la scène d'ouverture de The Conjuring, la vilaine poupée Annabelle a eu droit à son propre spin-off, avec un premier film guère convaincant, une suite/préquelle bien mieux réalisée mais au scénario qui peinait à amener une cohérence dans le comportement des personnages, et enfin, ce film-ci, réalisé par un certain Gary Dauberman.

On sent que le prétexte de départ, déjà mince, est à bout de souffle et l'intrigue ne propose pas mieux qu'une soirée de baby-sitting qui vire au cauchemar à cause de la curiosité et du manque de manière d'une adolescente. Les ficelles sont toujours les mêmes, avec des apparitions et des disparitions à l'arrière-plan, un gros décorum catholique et pas grand chose de plus.

Les Warren, toujours crispants, sont ici très secondaires puisque l'histoire prend place en leur absence (on ne peut décidément même pas souffler un week-end quand on lutte contre le démon!) et laissent place à leur fille et un trio d'adolescents, incarnés par de jeunes acteurs qui ne sont pas fondamentalement mauvais mais très fades.

Il n'y a pas grand chose pour faire frissonner, seule la petite séquence avec l'ombre d'Annabelle évoluant sur le mur en fonction de l'éclairage m'a tirée de ma torpeur. Ce qui frappe, c'est surtout à quel point le film est inoffensif, ne faisant pas la moindre victime et se terminant de manière particulièrement lénifiante. Les Chair de Poule écrits à la chaîne étaient plus incisifs que ça.

C'est peut-être le public visé par le film? Un public qui n'ose pas trop regarder des films d'horreur mais peut accepter un petit frisson qui ne provoquera pas de cauchemar ou ne proposera aucune scène vraiment dérangeante, histoire de pouvoir participer à une soirée d'Halloween entre potes sans mettre le véto sur tous métrages d'épouvante. Pour les autres, l'intérêt sera extrêmement limité.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 28 Décembre 2019, 14:31bouillonnant dans le chaudron "Films".