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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The League of Gentlemen, saison 2
La vie à Royston Vasey est d'ordinaire plutôt perturbante, et l'arrivée de Papa Lazarou et de son cirque ne va pas dissiper l'étrangeté ambiante. Ce n'est rien cependant à côté de l'épidémie de saignement de nez fatal qui frappe les habitants.

Diffusée un an après la première, cette deuxième saison se situe dans sa droite lignée (avec toujours des rires enregistrés) et si l'on a toujours affaire à une suite de sketchs, on distingue plusieurs axes qui exploitent souvent des éléments posés dans les précédents épisodes: c'est le cas de la "spécialité" hautement addictive que Hilary Briss vend à ses clients et dont on ne saura jamais la nature exacte. Une bonne part de la panique qui va régner en ville dans les six épisodes vient de là, et encore une fois, le quatuor s'amuse à reprendre les codes des vieux films d'épouvante, de la société secrète ressemblant à un club de notables au jeu des acteurs volontiers outranciers.

On retrouve d'autres axes, comme le parcours de Pauline désormais demandeuse d'emploi, Benjamin toujours prisonnier de Val et Harvey ou encore Edward et Tubbs qui cherchent à marier leur fils qui a subi des mutations aussi inquiétante qu'inexpliquée (enfin, si, il y a une explication, Royston Vasey, et ça suffit bien), les deux derniers rejoignant in fine les combines de Briss.

Certains personnages sont moins présents comme le trio formé par Geoff, Brian et Mike, tandis que de nouveaux venus arrivent en ville, notamment Herr Lipp (qui jette son dévolu sur un jeune Blake Ritson), mais surtout Papa Lazarou, l'inquiétant sorcier devenu un des personnages les plus connus et inquiétants de la série même s'il n'est finalement pas très présent.

Le sixième épisode donne presque l'impression que Dyson, Gatiss, Pemberton et Shearsmith envisageaient de terminer là-dessus puisqu'il semble clore certaines intrigues qui couraient sur deux saisons (l'évasion de Benjamin, le trafic de Briss et même la relation entre Mrs Levinson et Iris) et montre la destruction d'un lieu emblématique. On sait désormais qu'il n'en est rien mais même l'épisode de Noël ne dissipe pas cette impression puisqu'il est constitué de trois séquences mettant en scène Bernice écoutant tour à tour des récits concernant Stella et Charlie, Herr Lipp et le vétérinaire, tout en ayant ses propres problèmes, mais comme pour l'épisode de Noël de Psychoville, l'inclusion de ces histoires dans la continuité est discutable. L'épisode marque en tout cas l'abandon des rires enregistrés.

Les amateurs de la première saison ne seront donc pas dépaysés par la deuxième, qui conserve le même mélange de pastiche de film d'épouvante et de grosse comédie, tandis que Pemberton, Gatiss et Shearsmith témoignent toujours d'une capacité très sûre à se transformer en fonction des rôles.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 12 Mars 2019, 19:31bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".