Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Jane Doe Identity
Le corps d'une jeune femme inconnue est découvert à moitié enseveli dans la demeure d'un couple violemment assassiné. Tommy, médecin-légiste travaillant avec son fils Austin, est chargé de l'autopsie. Plus celle-ci avance, plus les conditions de la mort de "Jane Doe" semblent inexplicables, et Tommy et Austin se retrouvent en plus en butte à des phénomènes surnaturels.

The Autopsy of Jane Doe de son vrai petit nom arrive sur les écrans français précédé d'une réputation flatteuse après avoir fait le tour des festival. Et il est vrai que ce film d'André Øvredal a tout du bon petit film horrifique.

Malgré sa durée relativement courte, le métrage prend son temps pour s'installer dans sa première partie, suivant le travail du duo de légistes campés par Brian Cox et Emile Hirsch impeccables. C'est sans doute l'aspect le plus original du film, puisque l'on se situe alors davantage dans l'investigation macabre avec un cas a priori invraisemblable (le corps ne porte aucune marque mais les organes internes sont sacrément endommagés).

La deuxième partie, où le fantastique éclate de façon pleine et entière, et nettement plus classique dans les mécanismes utilisés pour faire peur.

Néanmoins, c'est emballé avec beaucoup d'efficacité, et certains éléments sont un peu téléphoné (la petite amie inutile), d'autres séquences atteignent facilement leur but (la scène de l’ascenseur). De plus, si le pot aux roses a souvent été exploité, on y ajoute un petit détournement qui le rend moins antipathique que des utilisations du même événement.

Si le duo Cox/Hirsch porte le film, c'est avec plaisir qu'on croise des têtes connues dans le casting très restreint, à l'instar de Michael McElhatton.

The Jane Doe Identity atteint donc bien son but de faire frissonner sans grande débauche de moyens, tire son épingle du jeu avec une touche d'originalité grâce au métier des protagonistes tout en restant d'un classicisme dans ses effets. Le genre de film idéal pour une petite soirée tremblote.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 5 Juin 2017, 14:21bouillonnant dans le chaudron "Films".