Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Great Fire
Sarah tient une boulangerie avec son beau-frère Thomas Farriner et ses enfants. Mais en cette fin d'été chaud et sec, un accident est vite arrivé, surtout quand on est distrait par le responsable des services secrets du roi qui flaire un complot papiste.

Encore une mini-série historique diffusée sur ITV, cette fois-ci datant de 2014 et qui part avec pas mal d'atouts: la période, le règne de Charles II et un événement spectaculaire tel que le grand incendie de Londres de 1666. Un casting des plus attirants: Charles Dance, Rose Leslie, Andrew Buchan, Jack Huston, Daniel Mayes... Une reconstitution des rues de la cité pas mal du tout même si manquant un peu de plans larges (et ensuite, la fumée, c'est bien pratique pour cacher ses limites budgétaires au niveau des décors. Le résultat, pourtant, est assez décevant, à cause d'un scénario qui essaie vaillamment de jouer sur plusieurs niveaux (scènes d'incendie mais aussi intrigue à base de complot, problèmes conjugaux de Samuel Pepys, le tout s'entrecroisant) mais qui se révèle un peu trop décousu.

L'incendie se déclenche dès le premier épisode, ce qui évite de lambiner, mais la tension, au lieu d'aller crescendo, a une fâcheuse tendance à s'éteindre dès que l'on s'éloigne un peu des flammes, quand bien même les personnages sont confrontés à d'autres danger: émeutes anti-catholiques, chef des services secrets qui ne rechigne pas devant un peu de torture et de chantage...

De plus, malgré des recours occasionnels à un plan de Londres consulté par le roi et son entourage pour évaluer l'avancée des flammes, il est parfois assez compliqués de repérer où se situent les héros les uns par rapport aux autres dans leurs incessants va-et-vient.

Quant à la fin, elle sent un peu trop le happy-end forcé pour totalement convaincre, malgré les efforts de toute la distribution, qui fait le job très correctement.

David Schofield a toute mon admiration pour oser comploter alors que c'est Charles Dance qui est chargé de traquer les traitres à la couronne

The Great Fire se laisse néanmoins suivre sans trop de déplaisir, mais est en définitive bien trop frustrant et donne un peu l'impression que le contexte pouvait servir à une bien meilleure histoire.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 9 Novembre 2016, 21:31bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".