Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Dead Room
--> A Ghost Story for Christmas
Aubrey Judd a une longue carrière radiophonique derrière lui, spécialisée dans la lecture d'histoires d'épouvantes. Alors qu'il enregistre un énième récit de fantômes, de singuliers événements se produisent dans le studio.

Mark Gatiss est notamment connu pour son amour de l'épouvante et du gothique, que ce soit en littérature ou à l'écran, ce que l'on retrouve d'ailleurs avec un bonheur variable dans nombre de ses épisodes écrits pour Doctor Who. Aussi sa volonté de faire renaître la tradition de l'histoire de fantôme à l'occasion des fêtes de Noël était des plus louables. Oui, on a désormais tendance à associer ce genre de récits à Halloween mais Dickens a lui-même livré un des plus grands classiques du genre, après tout, et dans les années 70 la BBC avait lancé une série intitulée A Ghost Story for Christmas qui fut brièvement ressuscitée entre 2005 et 2013 (avec déjà une participation de Gatiss mais aussi de Neil Cross ou encore Peter Harness). Ces épisodes étaient majoritairement des adaptations de nouvelles de M.R. James, mais cette fois-ci, le co-showrunner de Sherlock a eu l'idée d'une intrigue inédite, réalisée par sa pomme car après tout, on n'est jamais mieux servi que par soi-même.

On a droit à une histoire des plus standard, dont on peut craindre au départ un côté méta trop appuyé quand Aubrey explique à sa productrice Tara ce qui faisait l'efficacité du genre à la grande époque (ce qui est le meilleur moyen, généralement, pour que le spectateur se dise qu'effectivement, c'était mieux avant), mais qui finalement ne s'embarrasse pas trop d'un jeu avec le public et suit son déroulement soigneusement. Le résultat n'est pas particulièrement effrayant, et on nous offre un dernier screamer évitable, mais on fait bien monter la sauce, tandis que les révélations et le sentiment de culpabilité du personnage remontent à la surface. Simon Callow dans le rôle d'Aubrey porte quasiment l'intégralité de l'entreprise sur ses épaules et le fait fort bien.

The Dead Room ne propose rien d'inoubliable et ne deviendra probablement pas un incontournable du genre, mais regarder une courte histoire de studio hanté n'est pas la pire façon de terminer son réveillon.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 25 Décembre 2018, 21:15bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".