Tenar s'est installée sur Gont et a fondé une famille. Désormais veuve, elle recueille une petite fille qui a été sauvagement attaquée et défigurée.

Tehanu est parfois mis à l'écart du cycle de Terremer alors considéré comme une trilogie, car le roman a été écrit environ vingt ans après le précédent tome. Néanmoins, quand on les lit tous d'affilée, on ne note pas de rupture au niveau du style ou du ton (comme avec le dernier volume des Rois Maudits, par exemple).

L'histoire commence plus ou moins à l'époque de The Farthest Shore et on découvre donc ce que Ged est devenu, tout en retrouvant Tenar des Tombeaux d'Atuan, tous les deux bien plus vieux et sages que quand on a fait leur connaissance. Le tome boucle en tout cas bien le cycle même si la fin est un peu abrupte (mais Ursula Le Guin n'a pas grand chose à faire des affrontements épiques avec les méchants, l'intérêt est ailleurs, là ça discute pas mal du rôle des femmes et du pourquoi elles sont gardées à l'écart de l'enseignement des mages).

Pas fâchée de m'être lancé dans cette tétralogie après mon faux départ de l'époque du collège. Ce n'est pas mon type d’œuvre préférée, mais il y a une véritable personnalité dans cet univers créé, devenu un classique.