L'affrontement final contre l'Obscurité approche et Will, Bran et les enfants Drew sont réunis pour une dernière épreuve.

Pour le dernier tome de la série, Susan Cooper réunit tout le monde, après une première partie centrée sur Will, qui semble un peu longue par rapport au reste: l'intérêt de l'histoire avec les Moore était sans doute de montrer que les gens n'ont pas besoin d'avoir passé un deal avec l'Obscurité pour mal se conduire et que la prévisible victoire finale des héros ne signifiera pas que le monde va se transformer en paradis, mais tout de même, cela n'a aucun impact sur le reste.

Une fois le groupe réunit, on retrouve les ingrédients habituels avec les défauts et les qualités qu'ils entraînent.

Il y a un côté parfois un peu trop flou et abstrait dans le parcours des personnages, conduits à un endroit où quelque chose doit être dit ou fait, et la mission est accomplie avec l'impression que les protagonistes sont téléguidés et sans véritable sensation de danger pour eux.

La fin est tout de même joliment mélancolique et cela reste une pentalogie agréable, surtout si on aime les mythes arthuriens.