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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Potion précédente-Potion suivante
Sherlock, saison 2, épisode 3: The Reichenbach Fall
--> Celui qui se casse la margoulette
La notoriété de Sherlock Holmes ne cesse d'augmenter à chaque affaire qu'il résout brillamment, ce qui commence à inquiéter son compère John Watson, qui craint un retour de bâton en conséquence. C'est le moment que Moriarty choisit pour reprendre ses facéties.

Les dernières secondes de l'épisode précédent nous laissaient sur une séquence intrigante mais annonçant ce à quoi l'on s'attendait: l'affrontement ultime entre Sherlock Holmes et Moriarty. Après une semaine durant laquelle ces deux trolls ont multiplié les tweets, réussissant à mettre sur la sellette des fans qui savaient pourtant au fond d'eux-même à quoi s'en tenir concernant la "mort" du célèbre détective, voilà The Reichenbach Fall avec Steve Thompson au scénario. Déjà auteur de The Blind Banker la saison dernière et de The Curse of the Black Spot sur Doctor Who, Thompson n'avait pas livré un travail honteux mais n'avait guère brillé non plus, désavantage accentué par le fait, sur les deux séries, d'avoir vu son travail coincé entre celui de deux auteurs largement plus expérimentés (et sans doute plus doués). Cette fois, il livre facilement son meilleur travail, partant avec un atout qui lui manquait jusque-là: un enjeu important.

Comme la saison dernière, on commence avec une introduction brillante, on suit sur un épisode plus calme et classique, et on finit sur un jeu de chat et de la souris entre Sherlock et Moriarty. On pouvait craindre un côté doublon avec The Great Game mais heureusement, le ton est ici différent. La nouvelle de base, The Final Problem, n'était pas une enquête policière mais une course-poursuite où Holmes essayait (vainement) de semer sa nemesis. Cet épisode propose très peu de mystère mais montre d'une façon un peu différente un Sherlock de plus en plus isolé et acculé. On peut regretter quelques faiblesses, comme le fait que si on ne peine pas à croire que l'opinion publique conduite par des tabloids est facilement manipulable, l'histoire de Richard Brooke ne semble pas pouvoir vraiment résister à une enquête sérieuse et certainement pas semer le moindre doute dans l'esprit de Watson. La scène de confrontation chez la journaliste n'est donc pas aussi puissante qu'elle aurait dû et vaut surtout pour la vision de Moriarty les cheveux en pétard. Quant à Watson, il est un peu trop facilement manipulable lorsqu'il se précipite "au secours" de Mrs Hudson sans s'interroger plus avant sur l'indifférence de Sherlock, qui certes a plus d'une fois montré son manque d'empathie mais pas vis-à-vis de Mrs Hudson.

Heureusement, il y a largement de quoi rattraper ces scories. Si Benedict Cumberbatch est toujours aussi fascinant à observer et capable de rendre son personnage de plus en plus humain sans l'affadir, il faut saluer la performance de Martin Freeman qui provoque l'émotion nécessaire quand il faut. Andrew Scott en Moriarty ne convaincra sans doute pas ses détracteurs même s'il faut sans doute davantage s'en prendre à la vision de la team Mofftiss qu'à ses talents d'acteur. De mon côté, j'aime bien ce parti-pris, même si le personnage n'est finalement vraiment inquiétant que dans ses moments calmes.

Il est agréable de voir le personnage de Molly Hooper tirer enfin son épingle du jeu (je pensais qu'elle se révélerait la Moran de Moriarty, mais finalement je préfère qu'elle soit une vraie gentille et que les pendules soient mises à l'heure entre elle et Sherlock).

Il est aussi agréable de ne pas avoir prolonger un suspense de polichinelle alors qu'une saison 3 allait de toute façon être annoncée officiellement dans la foulée: Sherlock est bien vivant, merci pour lui, même s'il reste à comprendre comment (aide de Molly, d'irréguliers de Baker Street, et peut-être de Mycroft qui sans ça devra se lever la peau pour se faire pardonner dans les futurs épisodes.

Enfin, au rayon des clins d'oeil pour initiés, on appréciera entre autre le cameo de Douglas Wilmer, un ancien Sherlock Holmes, en membre du Diogenes Club outré par la conduite de Watson et plutôt que de parler ouvertement de Napoléon du Crime, une référence visuelle . De quoi amuser les fans sans que ça vienne comme un cheveu sur la soupe pour les autres.

Après une première saison de haute volée, on a eu droit à une deuxième qui non contente de tenir ses promesses, s'est révélée encore plus ambitieuse. On peut s'attendre à une saison 3 s'ouvrant sur une adaptation de The Empty House mais les scénaristes ont maintenant le gros défi de rester à un niveau élevée après s'être attaqué aux gros morceaux.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 16 Janvier 2012, 22:43bouillonnant dans le chaudron "Sherlock Holmes".


Ingrédients :

  Vous-ne-savez-pas-Qui
17-01-12
à 10:18

On ne peut souhaiter de pareilles chutes même à son pire ennemi.
D'ailleurs , j'ai toujours préféré Arsène Lupin.
Vivement une adaptation moderne , dans un tout récent domaine public ,
histoire de dépoussiérer les vieilles têtes d'affiche.
Vive Herlock Sholmès !

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
17-01-12
à 11:13

Re:

Je n'ai jamais trop accroché à Arsène Lupin (cela dit, mes lectures remontent à trèèèès longtemps, je devrais réessayer), mais si tous les héros de la littérature populaire avaient droit à une adaptation de la qualité de Sherlock ce serait vraiment le pied :-)