Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Seul sur Mars
Une mission sur Mars est interrompue par une violente tempête. Alors que l'équipage évacue les lieux en urgence, Mark Watney, le botaniste du groupe est laissé pour mort. Reprenant conscience dans une planète vide de tout habitant, il doit organiser sa survie alors que la prochaine mission sur la planète rouge n'arrivera pas avant quatre ans.

Ridley Scott, réalisateur capable du pire comme du meilleur, adapte ici le roman d'Andy Weir. Pour ceux comme moi qui ne l'ont pas lu, le ton du film peut se révéler surprenant. Il ne s'agit pas d'un ride en temps réel intense à la Gravity, le sort de l'humanité ne dépend pas de la réussite de la mission comme dans Sunshine. Ce qui prévaut, malgré les quelques moments d'angoisse et de découragement, c'est l'optimisme et la bonne humeur. On a en fait affaire à un bon gros feel-good movie dans l'espace. Le résultat est qu'on est assez peu inquiet pour le héros plein de ressource et que le sentiment de solitude qu'il doit éprouvé est assez peu exploité.

En contrepartie, les 2h20 du film passe sans ennui, tandis qu'on suit parallèlement les efforts de Mark pour tenir le coup et les tentatives de sauvetage de la NASA. On arrive à éviter un pathos facile autour des familles des astronautes angoissant sur Terre et même les scènes de foule suspendue au sort du héros (c'est fou ce qu'on aura dépensé pour sauver les fesses de Matt Damon dans sa carrière, quand même) sont suffisamment courtes pour que le triomphalisme ne soit pas trop lourdingue. De plus les images (j'allais dire de Mars tant par moment mon incrédulité était suffisamment suspendue pour que j'aie presque l'impression que c'était filmé là-bas) sont saisissantes et la 3D est efficace.

Le casting est luxueux, Damon tient bien les scènes en solitaire tandis qu'ailleurs c'est un défilé de tête connu et d'autres un peu moins (j'ai été ravie de voir brièvement apparaître Enzo Cilenti et Jonathan Aris, l'Anderson de Sherlock). Le film n'est pas à se tenir les côtes (la salle riait régulièrement à chaque vanne, bon, à part le Conseil d'Elrond et surtout parce que Sean Bean y était convié, je n'ai pas trouvé ça hilarant) mais l'angle positif était assez rafraichissant.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 24 Octobre 2015, 14:04bouillonnant dans le chaudron "Films".