Où suis-je?
Les aventuriers de l'article perdu
Principaux grimoires
Inventaire des ingrédients
Ce qui mijote encore
Doctor Who, saison 1 épisode 8: Empire of Death (2)
Lundi 24/06 17:19 - Zakath-Nath Doctor Who, saison 1 épisode 6: Rogue (4) Mardi 11/06 12:16 - Zakath-Nath Doctor Who, saison 1 épisode 5: Dot and Bubble (2) Dimanche 02/06 11:11 - Zakath-Nath Doctor Who, saison 1 épisode 4: 73 Yards (2) Lundi 27/05 12:32 - Zakath-Nath Doctor Who, saison 1 épisode 3: Boom (2) Mercredi 22/05 23:06 - Zakath-Nath Doctor Who, saison 1 épisode 2: The Devil's Chord (2) Mardi 14/05 19:55 - Zakath-Nath The English (2) Dimanche 11/02 16:30 - Zakath-Nath Doctor Who: The Giggle (2) Lundi 11/12 12:11 - Zakath-Nath Alice, Sweet Alice (2) Mardi 16/05 09:35 - Zakath-Nath Over the Garden Wall (2) Mardi 04/04 09:12 - Zakath-Nath |
Potion précédente-Potion suivante Rome
--> Saison 1
Sur bien des plans, on peut comparer Rome, coproduction HBO/BBC, à Deadwood: une fiction historique solidement documentée (mais qui reste une fiction) désirant rompre avec les clichés d'un genre (le peplum pour Rome, le western pour Deadwood) afin de donner au spectateur un aperçu de ce qu'était la vie à l'époque traitée, quitte parfois à choquer ou dégoûter. La première saison de Rome démarre à la rédition de Vercingétorix et s'achève sur l'assassinant de Cesar lors des Ides de Mars. Tout au long de 12 épisodes de 50 minutes, on suit à la fois le parcours des grands personnages historiques et de gens plus humbles, représentés ici par le légionnaire Titus Pullo et le centurion Lucius Vorenus (la petite histoire dans la grande, et tout ça). Rome frappe d'emblée par la qualité des décors (tournage à Cinecittà) que ce soit les lieux publics ou privés, et de la reconstitution en général. Pas (que) de beaux marbres immaculés comme on a l'habitude d'en voir dans les grosses productions hollywoodiennes, les rues des quartiers populaires de Rome font plus penser à de grosses métropoles comme Bombay ou Mexico. Le scénario mèle habilement les faits historique connus sans tomber dans l'image d'Epinal (pas d'Alea Jacta Est ou de Tu Quoque mi filii) et le parcours personnels des personnages. Attention, cependant! La série n'est pas à placer sous tous les yeux. Votre petite soeur de CE2 apprend en cours la conquête de la Gaule? Ne lui montrez pas ça en vous disant que ça l'aidera à mieux comprendre ses leçons. En effet, avec une volonté de peindre les mœurs romaines telles qu'elles devaient être, on a droit à pas mal de scène de cul et de violence (sans que ça reste abusif. Oui, par rapport à la moyenne des séries de bases, mais généralement c'est justifié). Il ne faut pas perdre de vue que leur société ne répondait pas aux valeurs judéo-chrétiennes de la nôtre. Malgré l'immense réussite de la série, il reste aussi des petits bémols: bien que dotée d'un budget record pour une série, bien employé, on voit que sur certains points, elle ne peut rivaliser avec des super-production: ainsi peu de vues d'ensemble de Rome (mis à part quelques mate-painting pas des plus réalistes) et des scènes où les figurants sont limités (la bataille du début, si elle permet de voir une légion à l'action, ressemble plus à une escarmouche). On a aussi du mal à voir le passage du temps, si on n'est pas attentif aux dialogues. Dans un autre ordre d'idée, si mettre en avant des personnages comme Pullo et Vorenus auxquels on est sensé s'identifier plus facilement qu'à des types comme Cesar et Pompée est judicieux, la façon dont ils sont mêlés à tous les événements importants, et pas toujours comme témoins, est par moment un peu trop artificielle. Côté acteurs, par contre, c'est un régal, avec un casting en majorité britannique, avec quelques italiens. Tout le monde est irréprochable, mais certains m'ont fait préférer leur personnage plus que d'autres. Ma mention speciale va donc à Ray Stevenson en Pullo, Max Pirkis en Octave, Tobias Menzies en Brutus, David Bamber en Cicéron et Ciaran Hinds en César. mais entrons dans le détail: Caius Julius Cesar. Bon, est-il vraiment nécessaire de le présenter, celui-là? Enfin bref, au début de la série, Cesar est vice-consul aux côtés de Pompée et vient de soumettre la Gaule. Mais son ambition et ses succès le font craindre de certains sénateurs... Cesar est joué par Ciaran Hinds. Lucius Vorenus (Kevin McKidd, vu dans Kingdom of Heaven) est un centurion romain de la 13e légion. Très discipliné et pieux, c'est un fervent défenseur de la République. Paradoxalement, il ne cesse de s'attirer les faveurs de César qui en fait un de ses soutiens alors qu'il s'apprête à mettre fin à la République. Même s'il a des valeurs morales très fortes, Vorenus est souvent froid et brutal. Le personnage a réellement existé, puisque Cesar le mentionne dans la Guerre des Gaules mais son parcours dans la série est purement fictif. Titus Pullo (Ray Stevenson, vu notamment dans Le Roi Arthur) est à la fois l'ami et le rival de Vorenus. Il est également son antithèse complète. Bien que très courageux, il est indiscipliné et bon vivant. L'exemple-type du bourrin pas méchant mais qui pense avec ses muscles avant de faire marcher son cerveau. Tout comme Vorenus, il a réellement existé et pris par à la conquête de la Gaule, mais là encore les aventures dépeintes dans la série sont inventées. Servilia des Junii (Lindsay Duncan) est la mère de Brutus et la maîtresse de César. Mais quand celui-ci la rejette, elle se met à travailler activement à sa perte. Marcus Junius Brutus (joué par Tobias Menzies). Fils de Servilia, il considère César comme un père. Mais les sénateurs inquiets par le pouvoir grandissant de ce dernier compte sur lui pour défendre la République. Octave (joué par Max Pirkis, vu dans Master and Commander, et qui aurait fait un excellent Drago Malefoy, soit dit en passant). Petit-neveu de César, Octave est un jeune garçon hautain et renfermé, mais doué d'une vive intelligence. Marcus Tullius Ciceron (David Bamber, le Mr Collins d'Orgueil et Préjugés version 1995). Avant d'être le cauchemard des cours de latin de bien des collégiens et lycéens, Cicéron était un sénateur modéré partisan de Pompée, puis faisant partie du complot pour éliminer César. Mauvaise pioche. Atia des Julii (Polly Walker, vue dans State of Play). Nièce de César, elle force sa fille à divorcer de l'homme qu'elle aime (ouh! la salope!) tente en même temps de s'attirer les faveurs de César en envoyant Octave à ses côtés et celles de Pompée en lui proposant sa fille pour épouse (ouh! la salope!), ordonne l'assassinat de l'ex-mari de sa fille (ouh! la salope!) met la zizanie entre César et Servilia (ouh! la salope!) s'envoie en l'air avec quasiment tout le monde (ouh! la salope!) et j'en passe. On pourrait considérer Atia comme la "méchante" de la série. Mais, si elle est ambitieuse et manipulatrice, n'agit-elle pas ainsi pour l'avenir de ses enfants, ou seulement pour elle-même? Octavia (Kerry Condon) est la fille d'Atia et la soeur d'Octave. Elle nourrit une haine farouche à l'égard de sa mère après que celle-ci l'ait forcé à divorcer de son mari, Glabius, mais est trop faible de volonté pour lui mener une opposition ouverte. Elle est facilement manipulable, que ce soit par Atia ou Servilia. Marc-Antoine (James Purefoy). Arrogant et séduisant, Marc-Antoine est le commandant en second de César, qui lui fait (presque) confiance. Pompée Magnus (Kenneth Cranham). Vice-consul de Rome avec Jules César, il s'inquiète de la poupularité gagné par celui-ci grâce à ses conquêtes en Gaule, et finit par lui déclarer une guerre ouverte. Cleopatre (Lyndsey Marshal): oubliez le savon de Cleopatre et Elizabeth Taylor. Cette version de la reine d'Egypte est nettement différente! Droguée et saute-au-paf, elle n'en demeure pas moins assez fine politicienne. Niobe (Indira Varma): femme de Vorenus, elle ne l'a pas vu depuis huit ans au début de l'histoire, et le croyait mort. les retrouvailles sont tendues avant que les époux n'arrivent à cohabiter dans l'amour et la bonne humeur. Mais Niobe cache un lourd secret à Vorenus. Timon (Lee Boardman) est un Juif jovial travaillant pour Atia et lui rendant des services divers et variés... Bien sûr, il resterait bon nombre de personnages à présenter, mais on y serait encore demain... potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 27 Mars 2007, 15:47bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".
Ingrédients :
|
À l'honneur ce mois-ci
Potions du temps jadis
Le dernier salon où l'on cause
Zakath-Nath : Comme les habitués l'ont peut-être remarqué, depuis quelques semaines je fais quelques modifications: fond éclairci et couleur de liens visités modifiée pour plus de confort de lecture, liste de mots-clés à gauche pour palier à l'impossibilité de ranger un article dans plusieurs rubriques à la fois, nouveaux noms pour certains blocs, titres transformés en liens, archives par mois moins encombrantes... J'espère que cela vous sied et vous rend la navigation plus agréable.
CALVET : Bonjour,je cherche à me procurer le coffret de la première époque en français les 68 épisodes.salutat ions Zakath-Nath : Pour Upstairs Downstairs? Malheureusement, je crois qu'il n'y a pas de coffret vf ou avec sous-titre. sous-titre Réagir :
Qui s'aventure sur mes terres?
Mes aventures au pays de l'Oiseau Bleu
Fuyez vers de nouveaux horizons
Le site officiel de Jasper Fforde
Communauté francophone sur James Norrington Fanfiction.net Fanfictions, mode d'emploi Site officiel de J.K. Rowling Elbakin, le site ultime sur la fantasy Nemesia Songe Cycle Bormélien Nanarland The Inn at Lambton Black Pearl Campanita Yoda Bor Séries, Films, Lectures Nevertwhere
Ce que manigancent les voisins
zakath-nath : Frasier (2023), saison 2
campanita : Legend of Zelda : Echoes of Wisdom castor : L'arme ultime contre les morts vivants parmakoma : Les Boréales 2024 ultraball : 2168-11 : le résumé bangg : Not all men art-orange-2012 : Val me manque stupidchick : meta (4) tgtg : Suite de Puzzlavie (2) |
à 16:00