En ce chaud mois d'Août de l'an 79, l'aquarius Attilius est envoyé en Campanie pour découvrir pourquoi l'Aqua Augusta, le gigantesque aqueduc qui fournit toute la région en eau, ne dessert plus toutes les villes de la Baie de Naples. Le jeune ingénieur va mettre la main dans les manigances des riches notables de la baie, mais surtout se retrouver confronter à une force bien plus redoutable.

L'histoire de Pompéi est bien connue, elle est probablement une des premières que l'on doit raconter à des enfants quand on leur explique ce que c'est qu'un volcan. Les livres ou les films sur le sujet ne manquent pas, même si j'avoue que pour ma part, je me suis contentée d'un épisode de Doctor Who pour ce qui est des déclinaisons populaires, jusqu'à ce roman de Robert Harris.

S'étalant sur quatre jours, l'histoire nous fait suivre Attilius, qui comme le reste de la population ignore que le Vésuve est un volcan mais commence à discerner des signes troublants, tout en enquêtant sur la disparition de son prédécesseur. Les deux fils s'entremêlent et permettent d'avoir un joli panorama de la population. On voit que l'auteur s'est documenté, on croise des personnages historiques tels que Pline, et l'intrigue est bien menée, même si les différents allez-retour d'Attilius dans les différentes villes du coin sont parfois un peu répétitif et que le happy-end pour le personnage principal peut sembler un peu gros.