Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Poldark, saison 4
Ross Poldark se laisse convaincre de briguer une place au Parlement tandis que Hugh Armitage continue de compter fleurette à Demelza entre deux évanouissements. Du côté de Morwenna, le calvaire continue.

Déjà quatre saisons conclues et la cinquième est d'ores et déjà annoncée par la BBC comme la dernière. Il faut dire que les années passent, et si le temps ne semble pas avoir de prise sur Ross, Demelza, leurs compagnons et leurs ennemis, on le voit s'écouler au fait que leur progéniture pousse comme du bambou. On ne pourra donc pas continuer à ce rythme sans que les enfants finissent par paraître l'âge de leurs parents ou que les maquilleurs aient la main lourde sur les interprètes de ces derniers.

Nous n'y sommes pas encore et les huit nouveaux épisodes continuent d'être dans la lignée des précédents: on nous offre de beaux paysages, Aiden Turner torse-poil, des méchants très méchants qu'on a envie de huer dès qu'ils apparaissent à l'écran, des gentils un peu fades, et des conflits dont certains pouvaient être parfaitement évités si le héros ne réfléchissait pas avec ses artères. En effet, notre bon Ross est toujours fidèle à lui-même, champion du peuple (bien que son premier discours à la Chambre des Communes soit fort maladroit et sonne comme un bel exemple de whataboutism, ce qui n'était sans doute pas la volonté de la scénariste) mais souvent crispant dès que Demelza ou Elizabeth entrent dans l'équation.

On est donc en terrain connu, avec un George Warleggan toujours récriminant sur le mépris que lui attire ses humbles origines alors qu'il est généralement le seul à en parler, un Osborne plus répugnant que jamais à qui l'on adjoint une mère (Rebecca Front, toujours solide) et en face des personnages qui font ce qu'ils peuvent. Terrain connu, certes, mais qui amène quelques bouleversements bienvenus, dans l'histoire de Morwenna notamment à qui rien n'est épargné mais à qui on laisse entrevoir une échappatoire, ou Elizabeth, qui va devoir prendre encore une fois tous les risques pour dissiper les soupçons quant à la paternité de Valentine.

On n'échappe à aucune grosses ficelles mélodramatiques (le mauvais timing d'un mariage quand la bien-aimée déjà prise se retrouve soudain libre), ce qui fonctionne parfois mais prête également tout autant à sourire à la longue.

Mais après tout, on sait où l'on met les pieds désormais et on le fait en connaissance de cause. Et dans le genre, Poldark maintient un bon niveau.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 30 Juillet 2018, 13:58bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".