Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Poldark, saison 2
Ross Poldark s'est attiré des ennuis après avoir puisé dans la cargaison d'un navire naufragé, mais même en étant acquitté de toutes charges, cela ne signifie pas la fin de ses ennuis. Que ce soit gérer la mine avec son cousin Francis, faire front devant les intrigues de George Warleggan ou maîtriser ses sentiments vis-à-vis d'Elizabeth, Ross a beaucoup sur les bras et se laisse facilement dépasser.

Après une saison 1 jolie mais un peu plan-plan, on prend les mêmes et on recommence à suivre ce roman-feuilleton dont les paysages superbement mis en valeur donnent tout de suite envie de réserver un séjour en Cornouailles pour les prochaine vacances. On s'adjoint quelques nouveaux venus tout de même, parmi lesquels une accorte jeune femme avec qui le bon docteur Enys aura une relation contrarié, son oncle interprété par l'Inspecteur Barnaby d'origine, et un sinistre homme de main pour George qui n'en avait pas encore dans sa panoplie de vilain de mélodrame.

On se retrouve donc avec une saison 2 dans la droite lignée de la première, avec ses qualités (c'est très joli à regarder, la tante Agatha apporte toujours un humour noir bienvenu...) et ses défauts (situations répétitives à la longue, méchant risible à force d'être caricatural).

Fiez-vous aux apparences, ce sont bien les méchants

La saison aborde également un point des romans auquel je n'étais pas arrivée et qui avait fait débat, lecteurs et spectateurs de la première adaptation ne se mettant pas d'accord sur le fait que Ross violait Elizabeth ou non. La scénariste avait apparemment décidé d'offrir une relecture de la scène, destinée à traduire les intentions de Winston Graham (qui se défendait d'avoir écrit un viol) mais le résultat est pour le moins raté, Elizabeth repoussant tout de même Ross à plusieurs reprises, quand bien même ne se montre-t-elle pas traumatisée le lendemain. Si le but était d'entretenir une ambiguïté, il eut mieux valu couper la scène plus tôt, si l'objectif était de montrer une Elizabeth consentante, il aurait du coup fallu la montrer moins réticente, et dans le cas même où l'on voudrait montrer un anti-héros capable d'actes répréhensibles, d'accord, à condition d'assumer derrière. Bref, le tout a été géré avec beaucoup de maladresse.

Les bases sont en tout cas posées pour une troisième saison déjà assurée où l'on sent déjà un nouveau motif de querelle entre Ross et George se dessiner.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 7 Novembre 2016, 17:41bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".