Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Outlander, saison 4
Jamie et Claire s'installent en Caroline du Nord, décidés à mener enfin une vie paisible, ce qui semble compromis par les tensions montantes entre colons et représentants de la Couronne. De plus, Brianna, déterminée à les rejoindre, fait le grand saut, bientôt suivie par Roger.

Nouveau changement de décor pour cette saison, qui comme le quatrième tome de la saga signée Diana Gabaldon, s'établit dans ce qui deviendra quelques années plus tard les États-Unis d'Amérique. On commence d'ailleurs à poser doucement quelques jalons annonçant la Guerre d'Indépendance, mais on n'en est pas encore là, et ces nouveaux épisodes amènent du neuf, notamment en la personne de Stephen Bonnet, qui succède à Black Jack Randall dans le rôle du vilain sans foi ni loi qui marquera la famille Fraser. Comme interprète, nul autre qu'Edward Speleers, qui se remet décidément plutôt bien de son faux départ dans le rôle d'Eragon, et qui, s'il n'est pas forcément l'acteur que l'on attendrait pour jouer l'infâme pirate, s'en tire avec les honneurs.

La saison donne l'occasion de parler de l'esclavage, puisqu'une parente de Jamie est propriétaire d'une plantation (mais finalement, seul un épisode en traite vraiment sans prendre de gants), mais aussi des relations entre les colons et les Mohawks. De plus, Maria Doyle Kennedy et Billy Boyd se joignent à la fête, ce qui est sympathique. Sans parler de l'arrivée en fanfare de Brianna et Roger au XVIIIe siècle, mais comme dans le livre, ils n'ont pas du tout de mal à s'acclimater, du moins jusqu'à ce qu'ils tentent de traverser l'océan, ce qui est encore plus gros que lors du passage de Claire.

On retombe d'ailleurs toujours sur le même écueil: la série est très fidèle au livre. Elle prend quelques libertés (on ramène un personnage aimé des fans mais mort dans les bouquins à ce stade de l'intrigue) mais globalement colle au texte et reproduit donc ses défauts, en prenant son temps sur des détails au risque de lasser (la vie quotidienne des colons n'est pas forcément sans intérêt mais il y a des fois où entre deux scènes de tortures ou de viols, on a l'impression d'être dans La Petite Maison dans la Prairie).

Quant aux personnages, il faut faire montre de patience devant la conduite de Roger ou de Jamie (des hommes de leur temps, dira-t-on charitablement mais ça n'excuse pas tout) ce qui n'est pas évident quand l'intrigue ne se montre pas spécialement palpitante. Heureusement Lord John et le jeune Ian restent suffisamment attachants pour avoir encore quelques personnages qu'on a envie de suivre, bien que le premier ne soit là qu'en pointillé.

Outlander continue donc son bonhomme de chemin, toujours soignée sur la forme et soutenue par un casting solide mais dépendant trop d'une œuvre de base qui rallonge bien trop la sauce. Espérons quand même que la saison suivante sache trancher dans le lard, car le tome 5 est un pavé de 1500 pages dont les deux-tiers sont superflues.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 28 Janvier 2019, 20:56bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".