En 2034, les Moscovites survivants d'une apocalypse nucléaire se terrent dans le métro et organisent leur survie. Lorsque qu'une caravane d'approvisionnement n'arrive pas à la station Sevastopolskaya, le stalker Hunter et le vieil Homère sont chargés de découvrir la source du problème, et font bientôt connaissance de Sacha, une jeune orpheline.

Avec Metro 2033, Dmitry Glukhovsky nous avait fait découvrir un univers post-apocalyptique qui à travers le voyage de son personnage principal dans le métro moscovite faisait découvrir différentes micro-sociétés. Cette suite se situe donc dans un univers déjà connu et de ce fait se concentre sur une région plus restreinte, avec une histoire qui malgré l'enjeu (une épidémie à contrer) apparait beaucoup plus simple et presque de l'ordre du prétexte. Ainsi, la solution apportée pourra paraître bien facile.

Ce n'est pas bien grave car c'est surtout l'occasion d'explorer trois personnages en particulier. On retrouve Hunter dans un sale état physique aussi bien que psychologique, tandis que l'on fait connaissance d'Homère, vieil homme rêvant d'écrire une histoire épique, et Sacha. Malgré la réussite de 2033, je regrettais l'absence du moindre personnage féminin un poil mémorable et l'on en a enfin un qui se révèle bien vite attachante.

Cette suite ne démérite donc pas et donne toujours envie de replonger une nouvelle fois dans le métro, malgré la tonalité sombre de l'ensemble.