Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Maitres et Valets, saison 1
Le 165 Eaton Place est la maison londonienne des Bellamy. Monsieur est membre du parlement, et une bande de domestiques est chargée de servir la famille, mais tout ce beau monde, maîtres ou valets, a un certain talent pour s'attirer des ennuis.

Avant Downton Abbey, il y avait, de 1971 à 1975, Maitres et Valets, ou Upstairs, Downstairs dans la langue de Shakespeare, et c'était déjà sur ITV. À l'origine, cette série est une idée des actrices Eileen Atkins et Jean Marsh, bien que seule la seconde y apparaisse finalement, dans le rôle de Rose, la femme de chambre. Les 13 premiers épisodes qui constituent la saison 1 se déroulent entre 1903 et 1909, autant dire qu'il y a de sacrées ellipses mais les marqueurs temporels précis permettent de s'y retrouver tandis que les personnages ne prendront pas une ride de toute l'histoire.

Comme on s'en doute, la série a vieilli par rapport à nos standards. Les moyens ne sont pas les mêmes et il y aura extrêmement peu d'extérieurs tandis que la réalisation est basique, on ne se lancera pas dans un plan-séquence ici. Elle a également vieilli dans le traitement de certains thèmes, on a ainsi droit à un valet tourmenté qui aura une aventure homosexuelle qui non seulement se révèlera un très mauvais plan, mais qui ne lui vaudra aucune indulgence de la part des autres personnages ou du scénariste, contrairement à Thomas Barrow une trentaine d'années plus tard.

Malgré tout, on suit les mésaventures de la galerie de personnages sans déplaisir, d'autant que l'on passe plus de temps avec les domestiques que les maîtres, ce qui n'est pas plus mal car je n'ai guère accroché à la famille Bellamy pour l'instant. En tout cas, en dehors du majordome écossais Hudson et de Rose, les protagonistes ont le chic pour se fourrer dans des situations impossibles, à commencer par Sarah, qui entre au service de la maison au début du premier épisode.

Cela donne lieu à des scènes amusantes, notamment quand les domestiques profitent de l'absence de leurs employeurs pour investir leurs quartiers et leur garde-robe, mais les scenari n'hésitent pas à prendre des tournants dramatiques de façon parfois très brusques en réservant un sort expéditif à certains personnages, et la condition des filles est particulièrement précaire.

Bien que certains acteurs cabotinent parfois, l'interprétation est solide quoique là encore par moment un peu datée, mais contribue au plaisir que l'on a à découvrir l'ancêtre de la série de Julian Fellowes.
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 17 Août 2017, 21:54bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".