Brendan Doyle est convié par le richissime Darrow a faire un petit voyage dans le temps dans l'Angleterre du début du XIXe siècle. L'occasion de croiser le poète Coleridge et d'en apprendre plus sur William Ashbless, qu'il étudie. Hélas, arrivé à destination, Doyle se fait enlever et se retrouve pris dans un complot impliquant sorciers et divinités égyptiennes.

L'été dernier, à l'occasion de la Grosse Op' de Bragelonne, je m'étais procuré Homunculus de James P. Blaylock qui ne m'avait hélais pas convaincu. Pour la Petit Op' j'ai tenté ma chance avec Les Voies d'Anubis de son collègue et ami Tim Powers, autre pionnier du steampunk, en espérant être davantage séduite. Malheureusement j'y ai retrouvé, à un niveau moindre, les mêmes problèmes.

On est rapidement plongé dans l'intrigue et les péripéties s'enchaînent mais c'est à peine si l'on a le temps de faire connaissance avec les différents personnages. De plus, ceux-ci semblent à peine, voire pas du tout, d'étonner de tout ce qui leur arrive de surnaturel et de ce fait on a parfois un peu de mal à comprendre les règles qui régissent cet univers, ce qui est censé être normal pour les personnages l'habitant ou pas. En résulte un certain manque d'implication et une indifférence croissante devant les pérégrinations de Doyle.

C'est dommage car il y a des éléments intéressants ou des personnages marquants comme les échanges de corps ou le clown Horrabin mais l'impression de toujours prendre le train en route, au lieu de pousser à maintenir son attention, fait peu à peu décrocher.