Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Les Tudors, saison 3

Débarrassé d'Anne Boleyn, Henry VIII est libre d'épouser Jane Seymour, qui décrochera le jackpot en lui donnant enfin un héritier mâle. Malheureusement, elle meurt peu de temps après, laissant son époux désespéré, mais vite impatient de se remarier.

Bon, qui va perdre la tête cette saison-ci, pourrait-on se demander au début? Au programme, les mariages avec Jane Seymour et Anne de Clèves et la chute de Cromwell. Je craignais, après le départ des personnages les plus charismatiques en saison 2, une saison ennuyeuse, mais notamment grâce au nombre d'épisodes moins important (huit au lieu des dix habituels) ce n'est pas trop le cas. Jane Seymour ne laisse pas grand souvenir, même si elle est bien mignonne, une vraie princesse de conte de fées dans l'apparence et la conduite... Mais évidemment, elle ne vaut pas Anne et prouve encore une fois que les braves filles ont du mal à s'imposer face aux garces.

Le passage des années est toujours aussi problématique, surtout au niveau d'Henry et Brandon. Certes, ils ont légèrement muri physiquement depuis la saison 1, on insiste sur la blessure purulente d'Henry VIII. Il n'en reste pas moins qu'ils ont toujours l'air de deux jeunes gravures de mode, ce qui rend assez risible la réplique où Brandon fait remarquer à son roi que leur jeunesse est derrière eux (et je ne sais pas pourquoi, mais Brandon m'a horripilée cette saison).

Cette manie de caster des acteurs séduisants se fait encore ressentir à l'arrivée d'Anne de Clèves, interprétée par Joss Stone. D'accord, elle ne fait pas très fine, mais a des traits nettement plus harmonieux que Natalie Dormer, par exemple, et il est difficile de croire à la répugnance immédiate d'Henry vis-à-vis de son physique, ni comment les portraits ont pu tant l'embellir pour que la réalité soit si décevante en comparaison (rappelons qu'Holbein l'avait portraiturée de face afin d'attenuer son nez très... snapien).

Mais les costumes et les décors sont toujours fort beaux et ça continue de se suivre agréablement, bien que sans grande passion, et ce sont comme d'habitude les scènes d'exécutions, avec les adieux poignants que cela impliquent, qui sont les plus marquantes.

potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 11 Août 2010, 22:44bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".