Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Les Chariots de Feu

En cette période d'olympiades, il était prévisible qu'une chaîne ait l'idée originale s'il en est de diffuser Les Chariots de Feu de Hugh Hudson, racontant l'histoire basée sur des faits réels des athlètes britanniques Harold Abrahams et Eric Liddell, vainqueurs des 100 et 400m aux Jeux de Paris en 1924.

Le film suit en parallèle les deux hommes, qui se croiseront finalement assez peu, et montrent leurs problèmes respectifs dans leur vie et leur carrière. Abrahams est juif et doit faire face à l'antisémitisme de la société qu'il fréquente, et Liddell, protestant convaincu, ne peut toujours concilier la foi et le sport.

La réalisation est très classique, sans que le film soit jamais ennuyeux. On est servi par la brochette habituelle de comédiens britanniques tous parfaits, Ben Cross et Ian Charleson dans le rôle d'Abrahams et Liddell en tête, mais sans oublier Ian Holm dans le rôle de l'entraîneur Sam Mussabini, Nigel Davenport (oui, le popa de Jack) dans le rôle de Lord Birkenhead, ou... eh bien, tous les autres (Richard Griffith, alias l'oncle Vernon, fait une apparition).

On peut toutefois regretter que le film reste très sage et académique. On ne ressent pas vraiment la pression sur les deux héros. L'antisémitisme auquel est en butte Abrahams doit se limiter à trois ou quatre remarques déplacées (dont la plupart quand il n'est pas présent) et à ses plaintes à lui. De même, si on voit que la famille de Liddell n'apprécie pas forcément ses choix de carrière, le dilemme auquel il fait face en ne pouvant accepter de courir le dimanche se trouve réglé après cinq minutes de discussion au cours de laquelle le comité essaye (aimablement, à l'exception d'une personne) de lui faire changer d'avis. Et hop, la solution est ammenée sur un plateau. Aussi, si la BO de Vangelis a remporté un Oscar et que le thème est devenu culte, je n'ai pu m'empêcher de penser qu'elle n'avait pas très bien vieillie. Quoiqu'il en soit cela reste un bon film, si on aime les reconstitutions soignées et policées.

potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 20 Août 2008, 18:37bouillonnant dans le chaudron "Films".


Ingrédients :

  Jika
Jika
21-08-08
à 06:29

Il fait parti de ces films qu'il faut voir au moins une fois, ne serait-ce que pour dire "je l'ai vu" ^^ Un prof nous avais proposé de voir soit celui-là, soit Zulu (de Cy Endfield), et la classe a choisi ce dernier, qui était vraiment mauvais... Depuis, j'ai vraiment envie de regarder Les Chariots de Feu. Tu viens de me donner une raison suplémentaire ^^

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
21-08-08
à 11:47

Re:

Effectivement, c'est le genre de film dont on se dit qu'il faut l'avoir vu. C'est un classique, oscarisé et tout ça. Après, ce n'est pas non plus le film du siècle (ou de la décénnie).