Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Les Affameurs
Glyn McLyntock, ancien hors-la-loi, escorte une petite famille, les Baile, venue s'établir en Oregon. Il se lie d'amitié avec Emerson Cole, à qui il a sauvé la vie. Lorsque les vivres achetés par les Baile n'arrivent pas, Glyn décide de mener une expédition pour aller les chercher.

Je ne sais plus qui disait qu'il n'y avait que deux sortes d'histoires: celles où quelqu'un partait en voyage et celles où un étranger arrivait en ville. Je soupçonne qu'on peut en trouver d'autres, mais quand on parle de westerns, ça se vérifie souvent. Les Affameurs appartient en tout cas à la première catégorie et Décision à Sundown dont je devrais parler un de ses jours indubitablement à la seconde.

Pour sa deuxième collaboration avec Mann après Winchester 73, James Stewart campe un ancien voyou bien décidé à rattraper ses errements passés. On n'a pas grand mal à croire à sa rédemption, James Stewart oblige, c'est plutôt le fait qu'il ait pu être un jour malhonnête qu'on a du mal à avaler. Arthur Kennedy écope d'un personnage plus ambigu et intéressant, qui sauve la vie du héros à plusieurs reprises mais qui contrairement à lui ne montre pas de remords au sujet de ses actions moins nobles. Ce qui en fait un allié précieux mais peu fiable. Pendant un bon moment, on ne sait pas sur quel pied danser avec lui, car il a un côté sympathique mais en même temps on se dit qu'il est une belle source d'ennuis potentiels.

Comme L'Appât, avec une durée réduite on va droit au but, ce qui fait que les péripéties s'enchaînent sans ennui et on peut admirer à quel point on pouvait écrire des scénarii synthétiques mais qui en disaient autant que les films en moyenne beaucoup plus longs que l'on a aujourd'hui qui ont l'air d'avoir perdu cette efficacité en route (ce n'est pas quelque chose qui touche uniquement les films, cf. mon sentiment sur la série d'origine The Twilight Zone et la dernière version en date).

Néanmoins, certains développements n'auraient pas été malvenus pour autant, comme le personnage de Rock Hudson qui peine à vraiment exister: à la fois joueur professionnel mais jeunot sensible, capable de se laisser entraîner dans une vilaine entreprise mais finalement pas méchant, on ne s'attarde pas vraiment sur ce qu'il peut penser des événements ni sur ses véritables sentiments et il ne se révèle donc pas aussi intéressant qu'il pourrait l'être, tandis que Julia Adams hérite d'un rôle qui ne se cantonne heureusement pas à laver les chemises du protagoniste mais qui aurait pu faire un peu plus que donner un coup de pouce au moment opportun (ce qui est déjà plus que ce qu'on a refilé à certaines, il est vrai).

En dépit de ces menues réserves, Les Affameurs confirme en tout cas que le duo Mann/Stewart est une valeur sûre du western classique.
potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 1 Septembre 2019, 12:56bouillonnant dans le chaudron "Films".