Lucy, perdue dans le Grand Dépotoir sous la forme d'un bouton d'argile, et Clod, devenu un demi-souverain, ne peuvent a priori plus faire grand chose contre les Ferrayor, mais ils vont rencontrer des alliés aussi étranges qu'inattendus.

Après un premier tome qui explorait principalement la vie dans la demeure des Ferrayor et voyait Lucy et Clod nouer une amitié improbable, Edward Carey étend son univers dans un deuxième volume centré sur Fetidborough, quartier situé à la limite du dépotoir et dont les habitants sont rejetés par les Londoniens et exploités par la famille Ferrayor.

Heureusement, après avoir été placés dans une situation a priori inextricable, Lucy et Clod ne tardent pas à retrouver leur forme d'origine. Tant pis pour le pauvre James Henry qui ne sera pas très développé, tant mieux pour nos héros qui ne perdent pas de temps à se mettre au travail. C'est l'occasion de croiser de nouveaux personnages comme Benordur ou le Tailleur, et d'en apprendre plus sur les actions des Ferrayor, qui ont des ambitions bien plus larges que tirer profit d'une décharge.

On peut regretter que l'auteur se croit obligé de caser une histoire de jalousie mal placée, en espérant qu'elle ne refasse pas surface dans le tome suivant, mais en dehors de cela, le deuxième tome est une nouvelle réussite, toujours agrémenté des illustrations de Carey et la suite promet d'exploiter un décor de plus grande ampleur.