Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Le Cygne Noir

Jamie Waring (Tyrone Power), capitaine d'un vaisseau pirate de son état, passe au service de la couronne britannique lorsque le roi Charles II décrète une amnistie pour tous les pirates décidant d'abandonner leur vie de crime. Il aide alors un autre ancien pirate, Henry Morgan, devenu gouverneur de la Jamaïque, à mettre fin à la menace pirate dans les Caraïbes, car certains, comme le capitaine du Black Swan, Billy Leech (Georges Sanders), préfèrent garder leur ancienne vie.

On m'avait parlé de ce film d'Henry King, datant de 1942, comme d'un classique du film de pirates à l'instar d'un Capitaine Blood. J'ai donc été un peu déçue en le découvrant. C'est bien, mais pas formidable non plus, pour moi c'est plus du niveau d'un Pavillon Noir. Le problème est surtout le premier quart d'heure, où tout s'enchaîne très vite: Waring est fait prisonnier et torturé par les Espagnols, ses amis débarque le libérer, puis le gouverneur de la Jamaïque se pointe, puis sa fille, puis Henry Morgan... C'est plus une salle de torture, c'est un moulin. Enfin bref, ensuite ça démarre vraiment, et c'est beaucoup mieux.

Côté interprétation, si Maureen O'Hara a quasiment le même personnage que dans Pavillon Noir et s'aquitte de son rôle aussi bien, la surprise vient de Tyrone Power, qui pour moi est l'Orlando Bloom des années 40: il s'avère plus viril que d'habitude et franchement bon en crapule au grand cœur. Le film regorge de second rôle haut-en-couleur comme dans tous films de pirates, et Georges Sanders remporte la timbale, sans néanmoins éclipser les autres. Quant à Tommy Blue, le second de Waring interprété par Thomas Mitchell, il fait par moment irrésistiblement penser à Gibbs dans Pirates des Caraïbes, et au vu de certaines expressions ou mimiques, on peut se demander si Kevin R. McNally ne s'en est pas directement inspiré.

Le film bénéficie également d'un technicolor flamboyant, les duels sont corrects, et en moins d'une heure trente, tout est plié. Un très bon divertissement, donc, mais pas vraiment le chef-d'oeuvre que j'attendais.

potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 2 Mars 2007, 11:27bouillonnant dans le chaudron "À l'abordage !".