Alors qu'il poursuit son errance, Elric est chargé par son père Sadric, mort depuis des lustres, de retrouver l'âme de celui-ci, emprisonnée dans un coffret. S'il échoue, il devra partager sa propre âme avec son paternel, une cohabitation d'autant moins attirante qu'il est l'être que Sadric hait le plus au monde.

J'ai eu du mal à accrocher aux précédents volumes des aventures d'Elric, mais j'y trouvais tout de même régulièrement des passages qui me plaisaient et l'univers lui-même est séduisant. Néanmoins, La Revanche de la Rose a été particulièrement pénible, comme si Moorcock y avait concentré tout ce qui m'avait précédemment barbé sans ce qui avait pu m'intéresser.

Encore une fois, Elric se retrouve malgré lui lancé dans une quête qui sera divisée en trois grandes parties, et qui sera l'occasion pour lui de croiser une galerie d'êtres atypiques. Rien de neuf ni de pire que d'ordinaire, sauf que tout ce beau monde philosophe à qui mieux mieux et que la progression du récit est encore plus nébuleuse que d'ordinaire, avec par moment un humour qui ne fonctionnait pas vraiment. Je serais bien en peine de parler de ce livre au-delà de ça tellement il m'a laisseé sur le trottoir tandis que son personnage sautait de dimension en dimension, et même l'affrontement avec Gaynor, un agent du Chaos qui annonce ce qu'Elric risquerait de devenir, n'avait rien d'emballant. Comme je suis plus proche de la fin du cycle que de son début, ce dernier sera terminé par acquis de conscience mais il est clair qu'il n'est décidément pas ma tasse de thé.