Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Inglourious Basterds

Pendant l'Occupation, Shoshannah, une jeune juive, parvient de peu à échapper au massacre de sa famille par le SS Hans Landa. Pendant ce temps, un commando de Juifs américains dirigé par le lieutenant Aldo Raine débarque en France semer la panique chez les Nazis.

Le nouveau Tarantino est un mélange assez improbable entre un western-spaghetti et Papy fait de la Résistance (même si la référence devait plutôt être To be or not to be) et pourtant, la sauce prend.

Il est toutefois dommage que parmi le commando de ces salopars sans glouare, seuls émergent trois ou quatre personnages, aux dépends des autres, et le film n'est pas exempt de longueurs (certes, les dialogues à rallonge sont la spécialité du réalisateur, mais la scène de la taverne tourne un peu trop autour du pot et on y perd parfois en tension). Les scènes entre Shoshannah et Marcel sont aussi totalement plates. La faute à l'acteur jouant Marcel (puisque Mélanie Laurent est très bien dans les scènes où il n'apparait pas)? À l'écriture de ces scènes d'abord pensées en anglais? À la direction d'acteurs? Mystère, mais elles détonnent vraiment.

Car le reste est finalement assez jouissif. Les Basterds emmenés par un Brad Pitt qui cabotine à souhait en gros bouseux sudiste, ont de bonnes gueules et leur côté too much permet de faire passer le côté grotesque de la caractérisation de Goebbels et Hitler, tout comme de la fin (ce qui n'aurait sans doute pas été le cas si on s'était contenté de narrer l'histoire plus sérieuse de la vengeance de Shoshannah).

Mais la grande réussite du film, c'est Christoph Waltz dans le rôle du SS polyglotte Hans Landa, qui vole sans mal la vedette à tous ses petits camarades dès qu'il apparait, et son interprétation vaut à elle seule de voir le film.

(Et ce n'est pas encore dans ce film qu'il aura sa seconde chance, celui-là).

potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 17 Octobre 2009, 12:03bouillonnant dans le chaudron "Films".