Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Hunger games - La Révolte - Partie 2
Les résistants ont réussi à libérer Peeta et les autres tributs prisonniers du Capitole, mais les tortures qu'il a subi l'ont monté contre Katniss. Celle-ci ne compte pas être laissée de côté lors de l'assaut final, avec un seul objectif: tuer le président Snow.

Je n'ai pas d'attachement particulier pour la trilogie de Suzanne Collins, et aucune attente particulière concernant son adaptation. J'ai toujours trouvé qu'on retrouvait dans celles-ci les limites des livres destinés à un public adolescent, encore renforcées à l'écran par les règles strictes du PG-13 qui nous donnent des mises à morts sans arrêt édulcorée car hors champs ou filmées de façon illisible. Il faut cependant reconnaître que le réalisateur fait le maximum dans le cadre qui lui est assigné et si la violence graphique reste timide, on ne recule pas devant la dureté de certaines scènes. C'est particulièrement le cas dans cet opus, qui souffre d'un début un peu mou (le dernier tome a été coupé en deux et il manque donc une véritable scène d'ouverture pensée comme telle. On y retrouve un des principaux intérêts de la saga, le pouvoir des images et la manipulation de l'opinion publique, et la propagande n'est pas l'apanage du camp des méchants. Les lignes sont d'ailleurs assez brouillées, Coin n'étant pas éloignée de Snow et Katniss, coincée dans un rôle de symbole qui arrive au bout de son utilité, est de plus en plus acculée.

Point de Hunger Games cette fois-ci, les arènes créées de toutes pièces laissent place à des scènes de guérilla urbaine, d'autant plus remuante qu'elles se passent dans des décors qui ne sont pas totalement abstraits (ces scènes ont été tournées à Ivry-sur-Seine et Noisy-le-Grand, dont on reconnait l'architecture particulière). La scène dans les égouts bénéficie également d'une jolie montée en tension, qui prend son temps et ne joue pas la carte du jump-scare foireux (une fois les mutants dévoilés, on retombe dans du plus classique combat où on en distingue le moins possible.

Malgré quelques lignes de dialogues parfois un peu niaises et des dernières images un peu trop idylliques (mais dont on avait peut-être besoin), le film offre un conclusion satisfaisante à une saga qui si elle n'atteint pas des sommets ébouriffants, aborde des sujets importants et a le bon goût de ne pas y apporter des réponses trop simplistes et confortables.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 4 Décembre 2015, 21:44bouillonnant dans le chaudron "Films".