Sansa et Theon sont parvenus à fuir Winterfell mais les limiers de Ramsey sont déjà sur leurs talons. À Meereen, Tyrion et Varys doivent gérer la ville le temps que Daenerys revienne, ce qui est fortement compromis. Pendant ce temps là, sur le Mur...

Malgré des intrigues parfois intensément frustrantes, surtout lors de la saison précédente, c'est toujours un plaisir de revenir à Westeros et Essos et au bout de six saisons, le générique fait toujours son petit effet. Mais comme tous les débuts de saison, on assiste surtout à une mise en jambe, et encore, avec tant de personnages éparpillés sur deux continents, quelques protagonistes majeurs attendent encore leur tour pour donner de leurs nouvelles. Du coup, pas grand chose de fondamental à dire, en particulier sur des lieux comme Meereen où Tyrion et Varys sont plus occupés à rafraîchir la mémoire du spectateur qui les a quitté en juin 2015 qu'à vraiment lancer une piste pour la suite (bien qu'on les laisse encore plus embourbés qu'auparavant). Pareil à Port-Réal malgré une jolie scène avec Cersei ou encore avec Daenerys dont on entrevoit ce qui l'attend et peut-être comment elle pourrait en tirer partie. Cela dit, et même si je ne suis pas une fana des Dothrakis, j'ai aimé revoir un Khalasar, ça m'a rendu un poil nostalgique des débuts de la série (ça semble si loin!). De la même façon, on fait un peu le point avec Arya sans que cela soit transcendant.

C'est finalement tout au Nord et tout au Sud que le plus intéressant se joue. Au Mur on n'est pas plus avancé qu'en fin de saison 5. La question n'a jamais été de savoir si Jon avait survécu ou non, mais comment on allait le faire revenir (avec de gros indices). Ou plutôt quand, finalement. Car si les scénaristes voulaient vraiment s'en débarrasser définitivement, ils nous l'auraient incinérer directement. Si la révélation finale sur Mélisandre fait son petit effet, espérons qu'elle ne traine pas trop à agir et que les partisans de Jon ne passent pas la moitié de la saison claquemurés à protéger son cadavre.

Très satisfaisante est la séquence avec Sansa et Theon. Le duo est plutôt touchant et en recrutant Brienne et Pod, on a un groupe qui s'étoffe plutôt que de continuer à mener chacun sa petite histoire, plus de convergences ne peut que servir la série à ce stade.

Ça bouge aussi à Dorne, mais il y a de quoi être plus dubitatif. Le rendez-vous avec le prince Doran est donc officiellement manqué alors qu'on pouvait espérer qu'en saison 5 il se réservait pour la suite. Contrairement au livre où son apparence faible cachait un stratège qui pensait à long terme (même si comme pour tous les Martell, ses plans tournaient court, cette famille doit être la plus frustrante de toute la saga, même à l'écrit), il correspond ici à l'image qu'il projette et ne servant donc à rien, se fait éjecter comme un malpropre. Merci Alexander Siddig d'être passé nous voir et après Atlantis d'enchaîner sur un autre monarque inutile. Espérons au moins que la prise de pouvoir des Aspics signifiera une véritable entrée dans la danse de Dorne mais à ce stade, j'ai tellement peu d'espoir que je ne peux être qu'agréablement surprise par les démoiselles.

Une reprise classique en somme, encore tranquillou et qui apporte peu de réponses mais qui bénéficie d'une belle ambiance au Nord et puis ça fait toujours plaisir de repartir pour un tour!