Robb et ses bannerets se dirigent vers les jumeaux pour marier Edmure, en espérant amadouer ser Walder Frey. Pendant ce temps, Jaime quitte Harrenhal, laissant Brienne aux mains de Locke et ses hommes.

Le duo formé par Jaime et Brienne est le point fort de la saison et cet épisode, très attendu à ce niveau (et signé Martin lui-même bien que je ne le trouve pas particulièrement exceptionnel -ce qui veut peut-être dire que les scénaristes arrivent à une certaine harmonie), tient ses promesses, avec un Régicide désormais décidé, au moins une fois, à être fidèle à un serment... tout en jouant les preux chevaliers... À la manière du Trône de Fer donc il ne terrasse pas la bête, sa Dulcinée est elle-même atypique, mais en même temps, l'émotion est là et autant la chanson qui donne son titre à l'épisode se sera révélé décevante, autant The Rains of Castamere en version instrumentale conduisant au générique apporte un joli point d'orgue.

Avant d'en arriver là, il faut cependant se contenter de scènes moins exaltantes, même si aucune n'est fondamentalement inutile, au contraire. Néanmoins, leur signification ou leur résonance ne sautant pas aux yeux dans l'immédiat, on doit faire avec. Du côté de Port-Réal, c'est toujours un plaisir, Tyrion est toujours en retrait malgré ses apparitions régulières (il faut dire que ses pouvoirs sont plus limités qu'en saison précédente) mais son paternel se taille comme toujours la part du lion face à un Joffrey forcément désavantagé (mais qui paradoxalement est le seul à se soucier d'une menace que tout Westeros dédaigne... Encore qu'il devrait se soucier de l'autre menace qu'on dédaigne au Nord, mais bon, c'est Joffrey, il ne manquerait plus que ça).

J'aurais tout de même préféré, sans forcément la modifier, qu'on repousse d'un ou deux épisodes la scène avec Theon. On en a eu une la semaine dernière et cette saison, on a désormais surtout à apprendre le nom de son tortionnaire, car avant que l'ancien pupille des Starks redevienne acteur plutôt que victime, il risque d'y avoir du temps, donc il vaudrait sans doute mieux espacer davantage les sévices ou l'horreur et le dégoût laisseront vite place à la lassitude, si ce n'est déjà fait.