Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Galilée
Les puissantes familles Barbarossa et Geary sont liées par un secret inavouable. Alors que Maddox, un des membres du clan Barbarossa, entreprend d'en écrire l'histoire, Rachel, épouse d'un des fils Geary, tombe sous le charme de Galilée, fils de la matriarche des Barbarossa.

Avec ce gros roman, Barker s'éloigne un peu de l'épouvante ou de la dark fantasy (bien que l'on n'échappe pas à quelques passages très glauques) pour naviguer vers le réalisme magique. En effet, l'histoire d'une famille particulière traversant les siècles, s'étalant sur plusieurs générations, n'est pas sans rappeler Bellefleur de Joyce Carol Oates ou même Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Márquez, le maître-étalon du genre.

On est néanmoins bien chez Barker, avec ses personnages fantasmagoriques, plus ou moins divins, ou plus communs en apparence mais promis à un destin inattendu comme Rachel. On peut regretter certaines longueurs et digressions habituelles (la partie sur Zelim, par exemple), mais cela participe à l'aspect foisonnant du roman. Il y a aussi une confusion, probablement volontaire, sur la chronologie des événements (Maddox part pour raconter ce qui s'est passé, mais on se rend compte que l'intrigue se noue au fur et à mesure et qu'il n'a pas d'avance sur elle).

La fin est cependant un peu frustrante. Galilée n'est pas forcément un personnage très marquant malgré sa place dans le récit, et si l'on obtient des réponses sur le lien entre les familles Geary et Barbarossa, on a également aussi l'impression que le roman se finit en queue de poisson, comme s'il y manquait la dernière bobine. Ce n'est donc pas forcément l’œuvre de Barker la plus accessible et aboutie, pour qui voudrait se lancer.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 8 Mai 2018, 14:01bouillonnant dans le chaudron "Fantasy".