Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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G.I Joe, le réveil du Cobra

Alors qu'ils transportent des ogives nucléaires, les soldats Duke et Ripcord et leur unité tombent dans une embuscade. La mise est sauvée par une unité d'élite, les G.I Joe. Duke et Ripcord se joignent à eux pour lutter contre le magnat de l'armement McCullen et ses sbires.

Les G.I Joe appartiennent avant tout à une gamme de jouets de chez Hasbro, et même s'il y a déjà eu des adaptations sur d'autres supports, en voyant le film, on n'en doute pas une seconde. On a en effet l'impression de voir un gamin de six ans jouer avec ses figurines et pour peu qu'on entre dans le trip, ce nouveau film de Stephen Sommers est un agréable divertissement dans le genre plaisir coupable.

Sur deux heures on a droit à au moins 1h45 d'action, et au final on n'est (presque) pas gavé. Comme on s'en doute, la réflexion en prend un coup, et même si ce n'est pas ce que l'on attend de ce genre de film, ici c'est particulièrement flagrant à travers les flash-backs sensés donner un background et des motivations aux personnages et qui ne font qu'appuyer la minceur ou la puérilité de ces derniers (les personnages qui n'en bénéficient pas sont au final tout aussi "profonds").

Les retournements de situation et les révélations sont donc tellement gros que ça en devient hilarant (mention spéciale à l'identité du Docteur, et non, je ne parle pas d'Eccleston). En dehors de ça, les acteurs sont plutôt pas mal si l'on excepte un Dennis Quaid plutôt crispant et les deux acteurs principaux sans grand intérêt (Channing Tatum monolithique et Marlon Wayans encore une fois le sidekick, même s'il a été plus pénible ailleurs). Les autres assurent, avec Sienna Miller et Rachel Nichols très accortes dans leur combinaison moulante (il n'y en a pas que pour le spectateur hétéro, puisque Byung-hung Lee, la charmante Brute de Le Bon, La Brute et le Cinglé tombe le haut dans son combat final), Christopher Eccleston est un très bon méchant d'operette (sauf dans les cinq dernières minutes en Destro, heureusement c'est la fin, mais si on doit se taper le même jeu dans une suite... Lui et l'autre bad-guy étaient quand même bien nanar.) sans parler des cameos et petits rôles d'acteurs bien sympathiques, comme Brendan Fraser, Arnold Vosloo et Jonathan Pryce (dont on se demandait un peu ce qu'il foutait là, mais la fin ouverte laisse présager un rôle plus important).

Les scènes d'action sont correctes, mais les effets spéciaux franchement inégaux (mention spéciale à l'ours polaire aussi inutile que mal fichu). Quoiqu'il en soit le film remplit son contrat de blockbuster qui ne fait par réflechir parce qu'il fait trop chaud pour ça, mais c'est quand même vite oublié.

potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 12 Août 2009, 18:28bouillonnant dans le chaudron "Films".