Sophronia fait le désespoir de sa mère et de ses soeurs en se révélant incapable de se conduire en demoiselle. En désespoir de cause, on l'envoie dans un pensionnat afin qu'elle en ressorte transformée en véritable lady. Entre les cours de maintien et d'économie domestique, les professeurs ont un enseignement bien plus atypique à délivrer.

Après Le Protectorat de l'Ombrelle, Gail Carriger revient dans le même univers, pour une série se déroulant quelques dizaine d'années auparavant. On y retrouve le même humour, l'ambiance steampunk et même quelques noms familiers. Néanmoins, le public visé est un peu plus jeune, tout comme l'héroïne qui n'a pas tout à fait les mêmes centres d'intérêt qu'Alexia Tarabotti.

L'intrigue est rondement menée, parfois un peu trop et la fin est notamment assez expédiée. Il s'agit néanmoins d'une bonne introduction, avec des personnages sympathiques bien que peu originaux. On est en effet dans un roman de collège type malgré les leçons particulières des pensionnaires. On aura donc la peste de la classe, la maladroite peu sûre d'elle (qui va sans doute se révéler moins godiche au fur et à mesure), la garçon manquée, la fille qui ne s'intéresse qu'à des choses superficielles mais qui n'est pas aussi cruche qu'elle en a l'air, etc. Cela dit, cela fait partie du charme de ce genre de récits.