Pierre de Siorac et son demi-frère Samson sont en route pour Montpellier, accompagnés du valet Miroul, pour suivre des études de médecine. Le chemin n'est pas sans embûches, et une fois sur place, les dangers ne sont pas non plus absents.

C'est avec un grand plaisir qu'on se replonge dans cette peinture de la fin du XVIe siècle. Le langage est toujours aussi travaillé (même si j'avoue que j'étais un peu lassé, au bout d'un moment que Pierre soit tout atendrezi de la colombine innocence de Samson) et le narrateur devient enfin un personnage de premier plan qui prend souvent l'initiative et se révèle assez rusé malgré un caractère impulsif. On croise des personnages hauts en couleur, tout en étant projeté dans un univers réaliste et peu manichéen (les protestants ne sont pas seulement de pauvres victimes des vilains catholiques, par exemple). Après avoir découvert la vie à la campagne, on découvre la vie dans une ville universitaire, ce qui offre un bon renouvellement, mais on a toujours notre comptant d'aventures.